Le président suisse veut réconcilier Trump et Kim Jong-un
La Suisse est prête à jouer le rôle de médiateur pour aider à résoudre la crise nord-coréenne, notamment en organisant des pourparlers au niveau ministériel.
La déclaration ci-dessus de la présidente suisse Doris Leuthard vient d'être publiée par l'agence de presse Reuters.
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La présidente de la Confédération suisse Doris Leuthard lors d'une conférence de presse à Bruxelles, en Belgique, en avril 2017. Photo : Reuters |
Selon Reuters, Mme Leuthard aurait déclaré que des soldats suisses avaient été déployés sur la ligne de démarcation entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. La dirigeante a ajouté que son pays, tout comme la Suède, avait une tradition de neutralité diplomatique et que la Suisse représentait également les intérêts américains en Iran et à Cuba.
Le président suisse a toutefois exhorté la Chine et les États-Unis à assumer leur part de responsabilité, mettant en garde contre des « réactions excessives » après le sixième et plus puissant essai nucléaire de la Corée du Nord le 3 septembre.
Les sanctions « ne changent pas grand-chose » pour convaincre Pyongyang d’abandonner ses programmes d’armement, a déclaré Leuthard.
« Je pense qu'il est vraiment temps de dialoguer », a déclaré le responsable politique lors d'une conférence de presse à Berne. « Nous sommes prêts à jouer un rôle de médiateur. Je pense que dans les semaines à venir, beaucoup dépendra de l'influence que les États-Unis et la Chine pourront exercer sur cette crise. C'est pourquoi je pense que la Suisse et la Suède peuvent jouer un rôle en coulisses. »
Une partie de la tâche, a déclaré la présidente Leuthard, consisterait à trouver un lieu approprié pour que les responsables – peut-être les ministres des Affaires étrangères – puissent se rencontrer.
« Je pense que c'est notre rôle, de regarder quelles possibilités nous pouvons trouver, car Twitter n'est pas le bon outil… Il va falloir être très prudent. »
« La situation en Corée du Nord est très préoccupante. Nous sommes un petit pays. Ils pourraient peut-être se réunir en Suède pour trouver une solution politique, et non une solution par les armes », a affirmé la présidente Leuthard.
Selon Vietnamnet.vn