La Corée du Nord nie les allégations selon lesquelles un étudiant américain serait mort sous la torture
Le 28 septembre, la Corée du Nord a affirmé que l'étudiant américain Otto Warmbier n'avait subi aucune torture durant ses 17 mois de détention.
L'agence de presse centrale coréenne (KCNA) a cité un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères affirmant que le pays avait fourni des soins médicaux à Warmbier, malgré les « actes hostiles » de l'étudiant contre Pyongyang.
Les allégations de torture sont des « calomnies sans fondement » du gouvernement américain contre la Corée du Nord.
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| L'étudiant Otto Warmbier au moment de son arrestation en Corée du Nord. Photo : theguardian |
L'annonce est intervenue un jour après qu'un médecin légiste de l'Ohio a déclaré que Warmbier, retenu captif par la Corée du Nord pendant 17 mois, était décédé d'un manque d'oxygène au cerveau. Les autorités de l'Ohio soupçonnent que l'étudiant américain a été torturé.
Lors d'une conférence de presse, le Dr Lakshmi Sammacr a déclaré : « Il souffre de lésions cérébrales ou d'encéphalite dues à un manque d'oxygène. Cela pourrait être dû à un arrêt de l'afflux sanguin vers le cerveau ou à une interruption de la respiration. Cependant, nous ignorons la cause de cet état. Nous ne disposons pas de suffisamment d'informations pour tirer des conclusions précises. »
Warmbier (22 ans), étudiant à l'Université de Virginie, a été arrêté par la Corée du Nord début 2016. Il est décédé le 19 juin dans un hôpital de Cincinnati, près d'une semaine après avoir été renvoyé aux États-Unis dans le coma.
Les parents de Warmbier affirment que leur fils a été torturé pendant sa détention en Corée du Nord.
Suite à cet incident, le gouvernement américain a interdit à ses citoyens de se rendre en Corée du Nord à compter du 1er septembre, pour une durée d'un an. Cette interdiction stipule que tous les détenteurs de passeports américains ne sont pas autorisés à se rendre en Corée du Nord ou à transiter par ce pays, sauf cas exceptionnel, en raison des risques encourus par les citoyens américains se rendant dans ce pays asiatique. Les journalistes et les travailleurs humanitaires, sur autorisation, sont exclus.
Selon VOV