L'armée syrienne utilise toutes les armes possibles pour accélérer la libération de Deir-Ezzor, et elle a finalement eu recours au TOS-1A.
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Avec une puissance de feu écrasante, l'armée syrienne renforce progressivement le siège de l'EI dans la ville de Mayadin, située dans la vallée de l'Euphrate, sur la rive occidentale du fleuve éponyme et l'un des principaux bastions des militants de l'EI dans la province de Deir Ezzor. Sur les photos envoyées depuis le champ de bataille de Mayadin, les gens ont rapidement reconnu les silhouettes des systèmes d'artillerie lourde à roquettes TOS-1A de l'armée syrienne participant aux combats. Source : Southfront. |
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L'apparition du TOS-1A à Mayadin témoigne une fois de plus de la détermination de l'armée syrienne à libérer rapidement et complètement la rive occidentale de l'Euphrate, qui occupe une grande partie de la province de Deir Ezzor. Pour accélérer l'attaque, l'armée syrienne utilise les meilleures armes dont elle dispose. Source : Anna. |
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Depuis son arrivée en Syrie, le TOS-1A a été présent sur les champs de bataille les plus importants de cette guerre et, à chaque apparition, il a terrifié les ennemis de l'armée syrienne. Sur la photo, on voit un complexe TOS-1A participant à la bataille de Palmyre. Cela soulève la question de savoir si les complexes TOS-1A syriens sont réellement russes et exploités par des unités d'artillerie russes en Syrie. Cela est d'ailleurs tout à fait logique, car l'armée syrienne ne peut pas utiliser ces complexes d'artillerie lourde à roquettes aussi rapidement. Source de la photo : Anna. |
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Outre la Syrie, l'Irak, un autre pays participant à la lutte contre l'EI, utilise également le TOS-1A. Ce système d'arme est présent sur tous les fronts de l'armée irakienne. Il n'est pas exagéré de dire que le TOS-1A renforce l'assurance des soldats irakiens sur le champ de bataille, car leurs ennemis ont été brûlés par ses balles thermobariques. Source photo : ahram.org. |
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Le TOS-1A (abréviation russe : « système lance-flammes lourd ») est un lance-roquettes multiple et une arme thermobarique développés au milieu des années 1980 pour détruire l'infanterie concentrée en terrain découvert. Sur la photo, des soldats irakiens s'entraînent à charger des munitions dans le lanceur TOS-1A. Le système TOS-1 se compose de trois éléments principaux : le véhicule de combat BM-1 ; le véhicule d'approvisionnement en munitions TZM et les roquettes NURS MO.1.01.04 et MO.1.01.04M. Sur la photo, la grue TZM aide les soldats à installer leurs camarades sur la plateforme BM-1. Source : yahoo.com. |
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Les deux types de roquettes MO.1.01.04 et MO.1.01.04M mesurent respectivement 3,3 et 3,7 mètres de long et pèsent 173 et 217 kg. L'un est équipé d'une ogive monolithique, tandis que l'autre utilise une ogive thermobarique, spécialisée dans la destruction de bunkers et de défenses fortifiées. Source de la photo : environment.com. |
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Le véhicule de combat BM-1 utilise le châssis du char T-72 et est équipé d'un lanceur de 220 mm à 30 canons et à inclinaison variable. Le système peut tirer 30 obus en 15 secondes à une portée de 400 à 6 000 m (selon le type de munition), couvrant ainsi une vaste zone. Source de la photo : Twitter. |
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En particulier, lorsque le TOS-1A utilise des munitions thermobariques, leur pouvoir destructeur est extrêmement élevé, car les armes thermobariques sont souvent qualifiées d'armes nucléaires non radioactives par l'armée. Le principe de fonctionnement de cette arme est d'utiliser des ondes de choc convergentes en un point pour créer une puissance destructrice maximale. La flamme créée par la combustion du combustible provoque une expansion soudaine de l'air, créant ainsi ces ondes de choc. Source de la photo : iraqimilitary.org. |
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Cet incendie provoque également d'importants dégâts car sa température se propage et aspire tout l'air, créant ainsi un vide en peu de temps, affectant tous les êtres vivants environnants. L'explosion et l'aspiration de tout l'oxygène provoquant la combustion provoquent l'asphyxie de tous les êtres vivants, voire la mort. Source de la photo : stern.de. |
Selon Kienthuc