L'équipe nationale italienne éliminée : faut-il imputer toute la responsabilité à l'entraîneur Ventura ?
(Baonghean.vn) - Ce n'est qu'après l'élimination officielle des Azzurri face à l'équipe suédoise après deux matchs de barrage que l'ancien entraîneur du Torino a été vivement critiqué par les experts et les supporters italiens. Depuis que M. Ventura a été choisi pour remplacer Conte, il a dû vivre dans le scepticisme et le mépris des supporters du « pays des spaghettis ».
1.Cela dit, la première responsabilité incombe à la Fédération italienne de football (FIGC) dans le choix du candidat idéal pour le poste de sélectionneur de l'équipe nationale. Il convient de rappeler que le projet de départ de l'entraîneur Conte avait été annoncé bien avant l'Euro 2016.
Le temps écoulé entre la réception de la notification de l'entraîneur Conte par la FIGC et le départ de l'équipe italienne de France a été largement suffisant pour que les dirigeants de la plus puissante agence de football du « pays en forme de botte » recherchent et contactent des candidats pour remplacer l'entraîneur Conte. Mais comment expliquer que Ventura ait été « investi du sceau de l'autorité » si rapidement ?
La décision hâtive de la FIGC de choisir Ventura a suscité une forte opposition de la part des experts et des supporters du pays. Le football du « pays des spaghettis » ne manque pas de stratèges célèbres tels que Capello, Lippi, Ancelotti, Spaletti, Mancini, Mazzarri, Max Allegri… dont le niveau professionnel dépasse largement celui de l'entraîneur relativement inconnu Ventura.
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L'entraîneur Ventura est au cœur des critiques après l'élimination de l'équipe italienne. Photo : Internet |
De plus, la philosophie offensive souvent appliquée par l'entraîneur Ventura à Lecce, Cagliari, Naples, Turin… ne convient pas au style de jeu traditionnel, collectif, scientifique et pragmatique de l'équipe nationale italienne. L'échec de l'équipe bleue sous le règne de Ventura était prévisible. La FIGC est donc la première à en assumer la responsabilité.
2.Le groupe suivant ayant contribué de manière significative à l'élimination de l'équipe italienne en barrages est celui des joueurs. Certes, l'équipe dirigée par Ventura est considérée comme meilleure que celle de son prédécesseur Conte l'année dernière. Cependant, la discipline de l'équipe sous Ventura est totalement inexistante.
Tout a commencé avec la controverse entourant la relation de l'entraîneur de 69 ans avec l'attaquant Graziano Pelle. Plus précisément, lors du match Italie-Espagne (1-1) du 6 octobre 2016, alors qu'il était sorti du terrain, Pelle a refusé de lui serrer la main. Résultat : Pelle a été exclu de l'équipe italienne et n'a jamais été rappelé tant que Ventura était aux commandes.
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Les joueurs italiens ont exprimé leur déception après le match nul 0-0 contre la Suède. Photo : Internet |
Face aux critiques négatives des médias et au mépris de ses joueurs, l'entraîneur Ventura semble seul dans le parcours de l'équipe italienne lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 en Europe. Sans le respect que lui témoignent les joueurs, sa tactique ne peut être utilisée de manière optimale.
Il suffit de voir la réaction excessive du vétéran De Rossi en seconde période contre la Suède pour comprendre. Et si Belotti, Darmian (match aller des barrages), Immobile et Candreva avaient été plus précis dans leurs tirs, l'Italie n'aurait jamais été éliminée. Après tout, la tactique du sélectionneur ne compte que pour un certain pourcentage du résultat final de chaque équipe.
Bien sûr, la plus grande responsabilité incombe toujours à l'entraîneur Ventura. En tant que « leader », les contre-performances de l'équipe nationale italienne sont dues à la mauvaise tactique et à la gestion du vestiaire de ce stratège de 69 ans. Comme le dit le dicton : « Le gagnant est roi, le perdant est le bandit ». L'entraîneur Ventura mérite d'être considéré comme le « pécheur » du football italien et mérite également les critiques acerbes des experts de ce « pays à la botte ».
Thanh Hung
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