Qu'a écrit l'ancien président américain dans une lettre adressée au professeur de son fils ?

La lettre du défunt président américain Abraham Lincoln (12 février 1809 - 15 avril 1865) au directeur de l'école où étudiait son fils a été écrite il y a près de 200 ans, mais jusqu'à présent, la lettre conserve son actualité et nous donne beaucoup à réfléchir.

Le président américain Abraham Lincoln (12 février 1809 - 15 avril 1865).

Cher professeur,

Mon fils devra apprendre tout cela : tous les hommes ne sont pas justes, tous les hommes ne sont pas loyaux. Mais enseignez-lui ceci : pour chaque vaurien dans la rue, il y a un homme intègre ; pour chaque politicien égoïste, il y a un dirigeant dévoué.

Professeur, apprenez-lui que pour chaque haineux, il y a un ami. Cela prendra du temps, je sais ; mais apprenez-lui qu'un dollar gagné vaut bien plus que cinq dollars trouvés.

Apprenez-lui à perdre et à apprécier la victoire. Apprenez-lui à éviter la jalousie.

Apprenez-lui le secret de la joie silencieuse. Apprenez-lui que les tyrans sont les plus faciles à vaincre.

Apprenez-lui les merveilles des livres, mais offrez-lui également un moment de calme pour méditer sur le mystère éternel des oiseaux dans le ciel, des abeilles au soleil et des fleurs sur une colline verdoyante.

S’il vous plaît, apprenez-lui qu’il vaut mieux échouer que tricher à un examen.

Apprenez-lui à avoir foi en ses propres idées, même si tout le monde lui dit qu’elles sont fausses.

Apprenez-lui à être doux avec les gens doux et dur avec les durs. Apprenez-lui la force de ne pas suivre la foule quand tout le monde suit le mouvement.

Apprends-moi à écouter tous les hommes, mais apprends-moi aussi à filtrer le bien qui en ressort…

Apprenez-lui à rire quand il est triste… Apprenez-lui qu’il n’y a pas de honte à pleurer.

Apprenez-lui à se moquer des cyniques et à se méfier de trop de douceur.

Apprenez-lui à vendre ses muscles et son cerveau au plus offrant, mais à ne jamais mettre un prix sur son cœur et son âme.

Apprenez-lui à fermer ses oreilles aux hurlements de la foule… et à se lever et à défendre ce qu’il pense être juste.

Traitez-le avec douceur mais ne le câlinez pas, car seule l'épreuve du feu fait un bon caractère.

S'il vous plaît, aidez-le à avoir le courage de tolérer le mal et donnez-lui la persévérance d'être courageux.

Apprenez-lui à toujours avoir une foi sublime en lui-même, car alors il aura toujours une foi sublime en l’humanité.

C'est beaucoup demander, je sais, monsieur. Mais faites de votre mieux, si vous le pouvez, mon fils sera un garçon très heureux et chanceux !

Selon LDO