Augmenter les tarifs d’utilisation des routes et des trottoirs est raisonnable, mais l’important est de les gérer, d’éviter les empiètements et la dégradation et de contrôler les sources de revenus.

Le Conseil populaire de Hanoi vient d'adopter une résolution visant à modifier et à compléter la réglementation sur la perception des frais d'utilisation temporaire des routes et des trottoirs, dans le sens d'une augmentation de ces frais.

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Certains délégués se sont demandés qui bénéficierait de l’augmentation des frais de voirie et de trottoir.

Certains délégués ont suggéré d'augmenter les frais, tout en renforçant la gestion des trottoirs, en lançant des appels d'offres publics pour les points de stationnement des voitures et des motos, en divulguant publiquement les sources de revenus et en évitant les pertes...

Un délégué a expliqué que l’augmentation des frais de trottoir n’a pas pour principal objectif d’augmenter les recettes, mais que l’objectif principal est de réduire la pression sur la circulation dans le centre-ville...

Difficile à contrôler = pas convaincant ?

En fait, la gestion des routes et des trottoirs de Hanoi est très faible depuis longtemps.

Un exemple typique est l'empiètement illégal sur les trottoirs à des fins commerciales, notamment le stationnement incontrôlé de voitures et de motos, transformant la chaussée et les trottoirs en propriétés privées, à un niveau difficile à contrôler. Les tarifs sont également arbitraires et non conformes aux tarifs réglementés par la ville.

Pour réduire la densité des véhicules personnels entrant dans le centre-ville, la résolution du Conseil populaire de la ville d'augmenter les frais d'utilisation des routes et des trottoirs, ce qui signifie augmenter les frais de stationnement des voitures et des motos, est difficile à convaincre et n'est pas fondamentale.

Avant même que le Conseil populaire de la ville n'adopte une résolution visant à augmenter les tarifs, les parkings pour voitures et motos avaient déjà augmenté leurs tarifs sans discernement. Les gens ne savaient pas à qui s'adresser, les autorités fermant volontairement ou non les yeux.

Ainsi, l'augmentation des tarifs ne peut que légitimer la surfacturation actuelle. Elle n'oblige pas ceux qui doivent se déplacer en centre-ville en véhicule personnel à limiter leurs déplacements ou à y renoncer.

Le problème de la réduction de la pression du trafic urbain nécessite des solutions globales et synchrones, telles que le respect d'un urbanisme scientifique ; l'augmentation des transports publics ; la transformation de certains sièges de ministères et de secteurs déplacés dans des quartiers suburbains en parkings statiques ; la fin de la situation des immeubles d'appartements et des gratte-ciels qui surgissent dans les quartiers centraux de la ville...

Augmenter les frais d’utilisation des routes et des trottoirs est raisonnable, mais l’important est de gérer les trottoirs et de contrôler les sources de revenus.

Il faut prévoir un stationnement statique

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Les habitants de la capitale sont très méfiants lorsque la situation d'occupation des routes et des trottoirs à des fins commerciales n'a pas été complètement résolue, l'augmentation des frais proposée cette fois-ci crée facilement une excuse pour que les points de service agréés et non agréés continuent d'augmenter les prix, rendant les gens encore plus frustrés et méfiants.

L’augmentation des tarifs de trottoir doit donc s’accompagner de solutions de gestion des routes et des trottoirs, en premier lieu en garantissant un espace sûr pour les véhicules circulant sur la route et les piétons sur le trottoir.

Les parkings statiques doivent être planifiés et gérés à l’aide de technologies modernes, et les appels d’offres doivent être menés de manière ouverte et transparente, encourageant les entreprises à investir intelligemment.

Les recettes provenant des frais d’utilisation des routes et des trottoirs doivent être considérées comme une source importante de revenus, complétant les recettes budgétaires.

Selon Vietnamnet