Mon enfant ne pleure que lorsqu’il est victime d’intimidation, que doivent faire les parents ?

Le Pham Phuong Lan (professeur de psychologie) DNUM_BEZABZCABI 10:31

La plupart des parents souhaitent que leurs enfants soient doux et bien élevés. Mais être si doux que vous vous laissez constamment harceler par vos amis est une autre histoire.

Les enfants timides et doux sont facilement victimes d'intimidation, les parents devraient donc apprendre à leurs enfants à toujours être confiants et forts - Photo : NY Daily News

Les enfants timides, ceux qui pleurent beaucoup, sont maladroits dans la communication, sont doux jusqu’à la naïveté, faibles, ont des gestes et des postures serviles, sont craintifs, craintifs… sont très susceptibles de devenir victimes de fauteurs de troubles.

Si votre enfant appartient au groupe ci-dessus, que devez-vous faire ?

Tout d’abord, il est important de se rappeler queLes gens bon marché et gentils ont souvent un tempérament mélancolique et sont très timides pour communiquer.Les types de tempérament sont difficiles à changer, mais les enfants peuvent surmonter leurs faiblesses en développant des capacités d’adaptation affirmées et plus confiantes.

D’un point de vue psychologique, les enfants qui apprennent à être plus affirmés et confiants sont moins susceptibles d’être la cible de fauteurs de troubles et d’intimidateurs.

Voici quelques étapes pour guider les enfants vers les compétences de résolution et de décision pour les aider à devenir moins timides et moins doux :

Pratiquez le style, les gestes et la posture confiante :Les parents peuvent renforcer la confiance en soi de leur enfant par des mots et des actions précis. Par exemple, « Tu étais si fort quand tu as fait ça » ou « Tu as été si courageux dans ce combat ».

Attribuez régulièrement des tâches à votre enfant, selon ses capacités, et encouragez-le à les accomplir. En atteignant régulièrement ses objectifs, votre enfant gagnera en confiance dans la vie.

Les parents ne devraient pas se leurrer en expliquant pourquoi ils prônent la confiance en soi au quotidien, alors que leurs enfants restent timides et anxieux. Car pour devenir une véritable compétence, la confiance en soi doit s'exprimer par des pensées, des attitudes et des comportements.

Cela signifie que les enfants doivent s’entraîner à plusieurs reprises, dans de nombreuses situations, à être moins doux et moins timides.

Aidez votre enfant à comprendre que lorsqu’il a confiance en la vie, même les fauteurs de troubles réfléchiront à deux fois avant de lever le poing.

Une fois que les enfants comprennent la valeur de la confiance et sont déterminés à en faire une réalité, créez les conditions pour qu'ils participent à des activités de groupe, au travail d'équipe... Grâce à l'exposition et à l'expérience, les enfants deviendront progressivement moins faibles et moins lâches.

Éliminer la peur :Les harceleurs veulent savoir s'ils peuvent provoquer ou non leur cible. Ils adorent voir leur cible effrayée, angoissée, en pleurs, suppliante ou résignée.

Apprenez donc à vos enfants à ne jamais les laisser voir votre malaise, votre colère ou votre anxiété. Entraînez-vous plutôt à contrôler vos gestes, notamment vos expressions faciales.

Les parents devraient s'entraîner avec leurs enfants et les confronter à des situations courantes de harcèlement, puis les laisser s'adapter face au miroir, jusqu'à ce qu'ils adoptent une attitude calme, indifférente et froide face aux moqueries des harceleurs. Répétez l'exercice plusieurs fois pour que les enfants deviennent compétents.

Apprenez à votre enfant à regarder activement l’intimidateur droit dans les yeux :Regardez l'intimidateur droit dans les yeux et taquinez-le d'un air sévère. Cela aide les enfants à devenir plus proactifs et plus confiants.

Les fauteurs de troubles ne sont audacieux que grâce à leur imprudence et à leur clan. Alors, si vous voulez qu'ils vous ignorent, regardez-les en face et montrez-leur que vous comprenez leurs mauvaises intentions.

Répondez « Laissez-moi tranquille » d’une voix ferme et forte :Après avoir été provoqués par un groupe de mauvais amis, les enfants doivent apprendre à répondre d'une voix décisive, directe et concise : « Que veux-tu ? », « Laisse-moi tranquille », « Je t'ai dit de rester loin »... Si vous continuez à harceler et à marmonner, la situation va empirer.

Partir:Apprenez aux enfants à observer rapidement pour trouver un moyen d'échapper au « siège des ours », à se rendre dans des endroits bondés pour pouvoir demander de l'aide, à partager avec des personnes de confiance...

Ne vous mettez jamais dans une impasse. Restez calme face aux provocations et aux défis d'un groupe de mauvais amis qui veulent vous isoler dans un endroit désert. Ne croyez jamais ceux qui insultent et harcèlent souvent les faibles.

Ne restez absolument pas silencieux et ne supportez pas « la bataille »Apprenez à votre enfant à trouver un moyen de se sauver avant de demander de l'aide. Ne soyez pas naïf et ne pensez pas que les harceleurs ne font que causer des problèmes pendant un temps et n'osez pas faire trop de mal.

« Sans farine, pas de colle », ne laissez pas votre enfant affronter les fauteurs de troubles à mains nues. Les parents devraient donc enseigner à leurs enfants les arts martiaux pour se défendre et savoir quand frapper en cas de légitime défense.

Le Pham Phuong Lan (professeur de psychologie)