Les Philippines critiquent vivement les États-Unis pour leur rapport sur le président Duterte

Tu Quynh February 23, 2018 21:16

Manille a exprimé sa consternation après qu'un rapport des services de renseignement américains a qualifié la guerre de M. Duterte contre la drogue de « menace régionale ».

Le président philippin Rodrigo Duterte. Photo :Spoutnik.

Le gouvernement philippin a convoqué aujourd'hui l'ambassadeur américain Sung Kim pour rencontrer Salvador Medialdea, l'un des principaux conseillers du président Rodrigo Duterte, pour protester contre le contenu du rapport « Global Threat Assessment » publié par les États-Unis la semaine dernière.AFPrapport

Le porte-parole de la présidence philippine, Harry Roque, a déclaré que Manille avait vivement critiqué Washington pour le rejet par le rapport de la guerre du pays contre la drogue.Monsieur Duterteest une « menace régionale ».

« Le président Duterte n'est ni un dictateur ni un dictateur. Il a toujours respecté la loi et est fidèle à la Constitution philippine », a déclaré M. Roque.

L'ambassade des États-Unis aux Philippines a déclaré qu'au cours de la réunion, l'ambassadeur Kim a expliqué que le contenu de ce rapport de renseignement avait été largement rapporté dans les médias auparavant, et a affirmé que Washington continuerait à coopérer avec Manille.

Le président Duterte a été élu en 2016 avec la promesse de tuer des dizaines de milliers de criminels afin d’éliminer le fléau de la drogue aux Philippines.

Cependant, cette campagne a rencontré l’opposition de nombreux pays, y compris les États-Unis, après que de nombreux suspects de trafic et de consommation de drogue ont été exécutés dans les rues.

La Cour pénale internationale a commencé à examiner plus tôt ce mois-ci les allégations concernant la campagne antidrogue de M. Duterte, qui affirme que des milliers de personnes ont été tuées sans procès.

Tu Quynh