La Corée du Sud annonce que la Corée du Nord est prête à dialoguer avec les États-Unis
La Corée du Sud a publié cette information après que le général nord-coréen Kim Yong Chol a eu une réunion d'une heure avec le président sud-coréen Moon Jae In avant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver.
Le général nord-coréen était assis très près de la fille du président américain lors de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver, mais les deux parties ne se sont pas parlé. - Photo : AFP
Selon la BBC, en réponse au « message » de la Corée du Sud selon lequel la Corée du Nord est prête au dialogue, le Département d'Etat américain a déclaré que « tout dialogue » viserait l'objectif ultime du désarmement nucléaire.
"Nous verrons si le message de Pyongyang aujourd'hui, disant qu'ils sont prêts à négocier, représente un premier pas", a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué le 25 février.
« Pendant ce temps, les États-Unis et le monde devront continuer à faire comprendre que les programmes nucléaires et de missiles de la Corée du Nord sont voués à une impasse. »
Pyongyang n'a pas encore confirmé sa proposition de négociations. Cependant, Pyongyang a toujours affirmé qu'il était disposé à négocier uniquement avec Washington, sans aucune condition préalable.
La fille et assistante principale du président américain, Ivanka Trump, a assisté à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver, mais elle n'a parlé à aucun Nord-Coréen, bien qu'elle soit assise à quelques pas du général nord-coréen au stade olympique.
Selon l'agence de presse AFP, des images vidéo de ce moment montrent le président Moon Jae In serrant d'abord la main d'Ivanka, puis celle du général nord-coréen Kim Yong Chol, qui, selon la Corée du Sud, a exprimé sa volonté de dialoguer avec Washington.
Kim Yo Jong, la sœur du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, n'a pas non plus eu de contact avec le vice-président américain Mike Pence lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver le 9 février, même s'ils n'étaient assis qu'à quelques sièges l'un de l'autre.
Le 23 février, Washington a annoncé une nouvelle série de sanctions contre Pyongyang, que M. Trump a qualifiées de « plus sévères jamais appliquées ». Pyongyang a condamné ces sanctions américaines le 25 février, lors d'une rencontre entre le président sud-coréen et M. Kim Yong Chol.