Comment est utilisée la taxe de protection de l'environnement prélevée sur l'essence ?
Le ministère des Finances a déclaré qu'au cours de la période 2012-2016, les dépenses du budget de l'État consacrées à la protection de l'environnement étaient supérieures aux recettes totales provenant de la taxe sur la protection de l'environnement.
Concernant la proposition du ministère des Finances d'augmenter la taxe de protection de l'environnement sur l'essence, l'opinion publique s'interroge sur la transparence de l'utilisation des recettes de la taxe de protection de l'environnement.
Illustration : KT |
Selon les explications du ministère des Finances, kLes recettes de la taxe de protection de l'environnement (EPT) ne sont pas des recettes directement comparables aux prix et remboursables, et ne sont pas utilisées pour des tâches de dépenses spécifiques mais pour effectuer des tâches de dépenses telles que prescrites par la loi sur le budget de l'État (NSNN) et approuvées chaque année par l'Assemblée nationale.
La loi sur le budget de l'État stipule que les recettes provenant des impôts, des taxes, des redevances et des autres recettes prescrites par la loi sont entièrement incluses dans le solde du budget de l'État, selon le principe de ne pas être liées à des tâches de dépenses spécifiques.
Selon la proposition du ministère des Finances, à partir du 1er juillet 2018, la taxe de protection de l'environnement sur l'essence augmentera de 3 000 VND/litre à un maximum de 4 000 VND/litre, le diesel augmentera de 1 500 VND/litre à un maximum de 2 000 VND/litre, les lubrifiants augmenteront de 900 VND/litre à un maximum de 2 000 VND/litre et les graisses augmenteront de 900 VND/kg à un maximum de 2 000 VND/kg.
Plus précisément, le ministère des Finances a déclaré que les dépenses totales du budget de l'État pour les tâches de protection de l'environnement au cours de la période 2012-2016 étaient d'environ 131 857 milliards de VND, soit une moyenne d'environ 26 371 milliards de VND/an, supérieure aux recettes fiscales de protection de l'environnement au cours de la période 2012-2016.Dans lequel, tLes dépenses totales ordinaires consacrées à la protection de l’environnement s’élèvent à environ89 131milliards de VND (y compris les dépenses :pour la protection de l’environnement (pas plus de 1 % des dépenses totales du budget de l’État) ;Projets visant à étudier et évaluer les terres, la géologie minérale, les ressources en eau, les ressources marines et insulaires, etc. ; à répondre au changement climatique, etc. ; à mettre en œuvre des politiques de gestion de l'utilisation des terres pour la riziculture, le développement forestier, la gestion de l'exploitation du bois des forêts naturelles, le soutien à l'exploitation et à l'aquaculture, l'entretien des digues, la vulgarisation agricole et les services publics d'irrigation ;vaincre la pollution et améliorer l'environnement....
En outre, il existe un certain nombre de contenus et de tâches financés par le budget de l'État pour contribuer à la protection de l'environnement, tels que : des projets et des programmes scientifiques et technologiques appliquant des technologies vertes et durables,...
Ainsi, la mise en œuvre de la politique fiscale de protection de l'environnement a contribué à mobiliser raisonnablement les cotisations sociales, créant des recettes supplémentaires pour le budget de l'État afin de résoudre les problèmes environnementaux avec une demande croissante...
Selon le ministère des Finances, les recettes provenant de la taxe sur la protection de l'environnement ont augmenté de façon constante au cours des années 2012 à 2017. Plus précisément : en 2012, les recettes étaient d'environ 11 160 milliards de VND, en 2013, elles étaient d'environ 11 512 milliards de VND, en 2014, elles étaient d'environ 11 970 milliards de VND, en 2015, elles étaient d'environ 27 020 milliards de VND, en 2016, elles étaient d'environ 44 323 milliards de VND et en 2017, elles étaient d'environ 44 825 milliards de VND.
Les recettes fiscales de protection de l'environnement représentent environ 1,36 % à 4,27 % des recettes totales du budget de l'État et environ 0,34 % à 0,98 % du PIB annuel ; dans ce contexte, les recettes fiscales de protection de l'environnement provenant des groupes pétroliers et charbonniers représentent la majorité (environ 99 %) des recettes totales de la taxe de protection de l'environnement au fil des ans, contribuant à faire évoluer la structure des recettes du budget de l'État vers la durabilité, augmentant la proportion des recettes nationales de 59 % (période 2006-2010) à 68 % (période 2011-2015), représentant en 2015 74 % des recettes totales du budget de l'État.
"Les recettes provenant de la taxe sur la protection de l'environnement ont augmenté de façon continue au fil des ans, contribuant à stabiliser les recettes fiscales nationales pendant une période où la collecte du budget a rencontré de nombreuses difficultés en raison de la nécessité de réduire les taux de taxes à l'importation conformément aux engagements internationaux", a affirmé le ministère des Finances.