Un célèbre homme politique démissionne après avoir été accusé d'avoir violé sa secrétaire
An Hee-jung, étoile montante du parti au pouvoir en Corée du Sud et gouverneur de la province du Chungcheong du Sud, a démissionné le 6 mars après avoir été accusé d'avoir violé une secrétaire.
Kim Ji-eun, 33 ans, secrétaire de M. An, a accusé le fonctionnaire de l'avoir violée à quatre reprises et agressée sexuellement à de nombreuses reprises durant les huit mois où elle a travaillé pour lui. Ces accusations ont été formulées lors d'une interview télévisée le soir du 5 mars, selon le quotidien sud-coréen JoongAng Daily.
La police a déclaré qu'elle enquêtait sur des allégations contre M. An, membre du Parti démocrate du président Moon Jae-in.
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M. An, qui paraît plus jeune que ses 52 ans, est devenu un rival sérieux du président Moon Jae-in lors des élections de l'année dernière. Cet homme politique était autrefois considéré comme un futur dirigeant potentiel de la Corée du Sud.
Initialement, le cabinet du politicien avait affirmé que la relation sexuelle était consentie. Cependant, quelques heures seulement après la diffusion de l'interview, M. An a écrit sur Facebook que son équipe s'était mal exprimée et qu'il avait l'intention de démissionner de son poste de gouverneur et de se retirer définitivement de la vie politique. « Mon équipe a eu tort de dire qu'il s'agissait d'une relation consentie. C'est entièrement de ma faute. »
Avec l'incident ci-dessus, M. An est l'homme politique le plus célèbre impliqué dans le mouvement #MeToo en Corée, a rapporté Reuters.
En Corée du Sud, les discussions sur les comportements inappropriés sont depuis longtemps taboues, mais ces derniers mois, le mouvement #MeToo contre le viol et le harcèlement a pris de l’ampleur, menaçant une série de personnalités de premier plan dans tous les domaines.