Londres tente d'utiliser « l'empoisonnement » pour détruire la confiance en la Russie avant la Coupe du monde 2018.
L'accusation d'implication de la Russie dans l'« empoisonnement » de l'ancien colonel des forces de sécurité Sergueï Skripal et de sa fille au Royaume-Uni est une provocation visant à rompre la confiance avec la Russie, pays hôte de la Coupe du monde de football 2018. C'est ce qu'affirme le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
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| Un spectateur achète des billets pour la Coupe du monde en ligne. Photo : Sputnik |
Le ministère russe des Affaires étrangères a averti à plusieurs reprises qu'avant l'ouverture de la Coupe du monde en Russie, les médias occidentaux lanceraient certainement une campagne de propagande à grande échelle visant à discréditer la Russie en tant que pays hôte de l'organisation de cet événement sportif majeur.
« Comme nous l'attendions, les Britanniques sont particulièrement enthousiastes, car ils ne peuvent pas pardonner à la Russie le fait que notre pays, grâce à une course honnête et efficace, ait remporté le droit d'accueillir la Coupe du monde 2018 », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
« Les médias britanniques appellent au boycott de la prochaine Coupe du monde. De telles propositions sont formulées non seulement par des journalistes, mais aussi par des responsables. La raison en est que Skipal a été empoisonné, et l'enquête n'est pas encore terminée, ni même commencée », précise le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Toutefois, selon le ministère russe des Affaires étrangères, ce fait n'a pas empêché les politiciens britanniques de tirer immédiatement des conclusions sur l'implication de la Russie, et maintenant des sanctions, telles que le boycott de la participation à la Coupe du monde, suivront.
« Nous tenons à souligner une fois de plus que de telles actions provocatrices, qui propagent l'hystérie antirusse, ne font que compliquer les relations entre nos pays et porter un coup au sport mondial », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Le 12 mars, la Première ministre britannique Theresa May a annoncé que « la Russie était probablement impliquée » dans « l'empoisonnement » de l'ancien colonel de sécurité Skripal et de sa fille Ioulia avec un mystérieux agent neurotoxique.
Selon le communiqué britannique, le 4 mars à Salisbury, Skripal et sa fille ont été retrouvés inconscients à cause des effets d'un agent neurotoxique provenant de Russie.