Un demi-million de voitures Kia ont des airbags défectueux qui peuvent ne pas se déployer
Un défaut du circuit de commande dans 508 000 véhicules Optima, Forte et Sedona pourrait empêcher les airbags de se déployer en cas d'accident.
Kia a annoncé le 8 juin qu'elle rappelait 508 000 véhicules aux États-Unis pour corriger un défaut technique qui pourrait empêcher les airbags de se déployer en cas d'accident, selonWall Street Journal(WSJ). Quatre décès et six blessés ont été recensés dans des véhicules Kia et Hyundai en raison du non-déploiement des airbags. Tous ces cas font l'objet d'une enquête de la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) des États-Unis.
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Une défaillance de l'airbag se produit sur certains modèles Kia Forte, Optima et Sedona. |
Kia a également indiqué que le boîtier de commande des airbags des 508 000 véhicules concernés par le rappel pourrait être affecté par une « surtension électrique » lors de certains chocs frontaux. Ce boîtier contient un circuit qui, s'il est endommagé, pourrait empêcher le déploiement de l'airbag frontal et provoquer le serrage des ceintures de sécurité avant, « augmentant ainsi le risque de blessures pour les occupants du véhicule », a indiqué Kia dans un communiqué.
Le rappel concerne certains modèles Kia Forte, Optima et Sedona des années-modèles 2010 à 2013. L'entreprise n'a pas encore prévu de réparations spécifiques, mais communiquera plus de détails aux propriétaires fin juillet.
Le système de contrôle des airbags est fourni par ZF Friedrichshafen AG. ZF est un fournisseur de pièces automobiles dont le siège social est à Friedrichshafen, dans le Bade-Wurtemberg (Allemagne).
Auparavant, en avril, Hyundai avait également procédé à un rappel similaire de plus de 580 000 véhicules, dont le modèle Sonata de 2011 à 2012. Le groupe Hyundai est actuellement propriétaire de la marque automobile Kia.
Les airbags sont un élément important pour les conducteurs. Mais ces dispositifs ont posé de sérieux problèmes aux constructeurs automobiles ces dernières années. Le scandale le plus grave est celui des airbags Takata, qui touche environ 10 millions de voitures dans le monde. Il existe un risque de blessures, voire de décès, dû à l'explosion de l'airbag et à la projection de fragments métalliques lors d'une collision.