L'ONU préoccupée par la montée des tensions dans le sud-ouest de la Syrie
Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU a souligné que les attaques terrestres et aériennes ont déplacé des milliers de civils, dont la plupart se dirigent vers la frontière jordanienne.
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| Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Source : AP |
Dans une déclaration du 22 juin, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a souligné que les attaques terrestres et aériennes ont déplacé des milliers de civils, dont la plupart se dirigent vers la frontière jordanienne.
Selon les Nations Unies, des affrontements ont eu lieu ces derniers jours dans de nombreuses villes de l'est et de l'ouest de la province de Deraa dans le contexte de la détermination du gouvernement syrien à reprendre le contrôle des zones du sud aux rebelles.
Les statistiques montrent que les combats dans la province de Daraa le 20 juin ont fait au moins 20 morts, dont 11 dans la ville de Daraa, et de nombreuses autres blessées.
Selon le porte-parole Dujarric, le Secrétaire général de l'ONU a également exprimé sa préoccupation quant au fait que les combats pourraient poser de grands risques pour la sécurité régionale et a appelé à un arrêt immédiat de l'escalade militaire actuelle, exhortant toutes les parties à respecter leurs engagements en vertu du droit international et du droit international humanitaire, y compris la protection des civils et des infrastructures civiles.
Le même jour, selon un correspondant de VNA aux Nations Unies, le porte-parole de l'ONU Farhan Haq a déclaré que les Nations Unies étaient également préoccupées par les informations concernant deux attentats à la voiture piégée consécutifs dans la ville d'Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, tuant huit personnes, dont un enfant, et en blessant 40 autres.
S'exprimant lors d'un point de presse quotidien au siège des Nations Unies à New York, M. Haq a déclaré que les Nations Unies condamnaient fermement les attaques contre les civils, les travailleurs humanitaires et les infrastructures humanitaires.
Selon lui, environ 2,5 millions de personnes vivent actuellement dans la province d'Idlib contrôlée par les rebelles, dans le nord-ouest de la Syrie, où la moitié de la population a été déplacée par la violence et a un besoin urgent d'aide humanitaire.