Le Vietnam a réparé avec succès son propre sous-marin

Un pas de géant en avant

Cette source a déclaré qu'en tant que l'un des projets clés pour construire l'un des plus grands chantiers navals de toute l'armée, l'usine X52 - Département d'ingénierie navale a progressivement pris forme.

Au cours des deux dernières années, la réparation des navires de guerre est devenue une routine. En 2017, près de 20 navires ont été directement réparés. De plus, l'usine a également supervisé la réparation sous garantie d'un sous-marin et la maintenance technique de nombreux autres sous-marins, ce qui permet à la hiérarchie de faire confiance et de confier des tâches plus complexes.

Durant le processus d'achèvement des installations, des experts techniques ont été sélectionnés et envoyés en formation en Chine et à l'étranger. Le personnel technique et technologique, expérimenté dans la conception, la recherche, la construction et la réparation de navires, n'a pas hésité à relever des défis complexes.

L'unité a également travaillé en étroite collaboration avec le centre d'entraînement sous-marin de la brigade 189 afin que les ingénieurs puissent maîtriser le système d'équipement à bord.

Avec 3 projets de composants sur 4 presque terminés, l'usine X52 continue de perfectionner le système d'équipement afin de pouvoir, en 2019, amener les sous-marins pour la maintenance et la réparation conformément aux réglementations du fabricant directement à l'usine, au lieu de réparations mobiles au port de l'unité.

L'objectif immédiat de l'Usine X52 est de réparer en toute confiance les sous-marins exigeant complexité, précision et haut niveau d'expertise. Depuis début 2018, l'Usine X52 considère la préparation active à la réparation et à la maintenance des sous-marins comme une mission stratégique essentielle nécessitant une feuille de route et une grande détermination.

Cette tâche requiert également la coopération de nombreuses usines et instituts de recherche à l'intérieur et à l'extérieur de la Marine, avec pour objectif principal de garantir la sécurité lors de la formation, tant à la surface de la mer qu'en haute mer.

Une puissance redoutable

Les médias russes viennent de commenter simultanément la puissance de la flotte sous-marine vietnamienne. Selon Rossiyskaya Gazeta, la flotte de sous-marins Kilo de la marine vietnamienne se compose de six navires, équipés principalement du système Club-S.

Selon cette source, l'arme du Club-S est le missile 3M-54E inclus dans le contrat entre la marine vietnamienne et la Russie signé en 2009 avec un total de 40 missiles.

Avec seulement un nombre modeste de missiles 3M-54E dans son équipement, la flotte de sous-marins de 6 Kilo de la marine vietnamienne est suffisante pour effrayer n'importe quel ennemi lorsqu'il l'affronte.

Pendant ce temps, le forum militaire russe Vk n'a pas beaucoup parlé de l'arme que le sous-marin Kilo venait de tirer, se concentrant plutôt sur l'analyse des capacités spéciales de cette classe de sous-marins conventionnels vietnamiens. Selon Vk, le Kilo, dont dispose le Vietnam, est l'un des sous-marins conventionnels les plus avancés au monde.

Grâce aux capacités du sous-marin Kilo combinées au système Club-S, la marine vietnamienne possède la première flotte de sous-marins de la région. Selon la présentation du fabricant russe, le système Club-S du sous-marin vietnamien Kilo est capable de tirer des projectiles de puissance destructrice et de portée variable, notamment :

Le missile antinavire supersonique 3M-54E a une portée de 300 km, une vitesse de vol de Mach 2,9 et est équipé d'une charge perforante de 200 kg. Le missile de croisière d'attaque terrestre 3M-14E a une portée de 275 km et est équipé d'une charge militaire de 400 kg. Le missile anti-sous-marin 91RE1 a une portée de 50 km et le missile anti-sous-marin 91RE2 a une portée de 40 km.

Le missile antinavire 3M-54E pèse 2 tonnes, est lancé depuis un tube lance-torpilles de 533 mm et est équipé d'une charge militaire de 200 kg. Sa portée est de 300 km à vitesse subsonique. Cependant, sa vitesse en dernière minute de vol peut dépasser 2 000 km/h.

Le missile 3M-54E existe également en versions à lancement aérien et naval. Lorsqu'il attaque un navire de guerre, sa vitesse s'accélère en phase finale de vol, ce qui le rend particulièrement dangereux.

La phase de vol finale débute généralement lorsque le missile se trouve à environ 15 km de la cible. Avant cela, son altitude de vol est maintenue à environ 30 m. Cela le rend relativement difficile à détecter.

Cette caractéristique, combinée à une vitesse de vol finale très élevée, permet au missile d'effectuer les 15 derniers kilomètres en moins de 20 secondes, laissant aux défenses ennemies un temps de réaction quasi nul.

Thuy Dung