L'Iran pose des conditions au retrait de ses forces de Syrie
L'Iran réduira sa présence en Syrie ou se retirera complètement du pays si la situation se stabilise et que la lutte contre le terrorisme prend fin, a déclaré le représentant officiel du ministère iranien des Affaires étrangères, M. Bahram Kasemi.
Soldats iraniens lors d'un défilé. Photo : ISNA |
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a déclaré le 4 août que l'Iran pourrait réduire sa présence militaire en Syrie, voire retirer ses forces du pays, une fois que la situation en Syrie sera stabilisée et que la lutte contre le terrorisme aura apporté des résultats significatifs.
S'exprimant dans une interview avec l'agence de presse iranienne PANA, M. Qassemi a affirmé : « Dès que nous verrons que la Syrie est proche de la stabilité et que la guerre contre le terrorisme touche à sa fin et obtient des résultats significatifs, nous pourrons réduire la présence de conseillers en Syrie ou même nous retirer du pays. »
M. Qassemi a toutefois souligné que l'Iran maintiendrait sa présence en Syrie aussi longtemps que le gouvernement syrien le souhaiterait. Ce diplomate a également souligné qu'outre le soutien au gouvernement syrien, la lutte contre le terrorisme constitue l'une des principales missions des forces iraniennes en Syrie.
Début juillet, Ali Akbar Velayati, conseiller principal aux affaires internationales du Grand Ayatollah d'Iran, a affirmé que les forces iraniennes seraient présentes en Syrie et en Irak à la demande des gouvernements légitimes de ces pays et ne partiraient pas malgré les menaces américaines. Velayati a souligné que la présence de l'Iran en Syrie était coordonnée avec la Russie et le gouvernement syrien, et n'avait rien à voir avec Israël. Il est notoire que l'Iran, aux côtés de la Russie et de la Turquie, est le garant de l'accord de cessez-le-feu en Syrie.