Le président Trump lance un avertissement surprise à la Syrie au milieu des tensions
Le président américain Donald Trump a averti l'armée syrienne de ne pas attaquer « imprudemment » le bastion rebelle dans la province d'Idlib, dans le nord de la Syrie, car cela pourrait conduire à une catastrophe humanitaire.
Le président américain Donald Trump (Photo : Reuters)
Dans un tweet du 3 septembre, le président américain Donald Trump a écrit : « Le régime du président syrien Bachar el-Assad ne doit pas attaquer imprudemment la province d'Idlib. La Russie et l'Iran ne doivent pas commettre l'erreur de s'impliquer dans cette tragédie. Des centaines de milliers de personnes pourraient mourir. Ne laissons pas cela se produire. »
La semaine dernière, les Nations Unies ont averti que les combats à Idlib pourraient entraîner une catastrophe humanitaire. De nombreuses personnes vivent actuellement dans des camps de réfugiés à Idlib dans des conditions extrêmement difficiles, et environ deux millions de personnes ont besoin d'aide humanitaire.
Le président Trump met en garde l'armée syrienne contre toute attaque contre Idlib. (Photo : Twitter)
Idlib est considérée comme le dernier bastion des rebelles et des groupes terroristes en Syrie. La situation dans cette région a récemment connu une escalade, l'armée syrienne préparant une attaque de grande envergure pour libérer Idlib.
Pendant ce temps, la Russie et la Syrie ont accusé les États-Unis et leurs alliés occidentaux d’utiliser des armes chimiques comme prétexte pour planifier des frappes aériennes contre la Syrie afin d’entraver le plan de libération d’Idlib.
La Syrie, la Russie et l'Iran n'ont pas encore commenté le dernier avertissement du président Trump. Auparavant, l'Iran avait appelé à l'élimination des rebelles et des terroristes d'Idlib. La Russie a commencé à établir des couloirs humanitaires dans la province d'Idlib depuis plusieurs semaines.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait accusé plus tôt les rebelles soutenus par les États-Unis d'avoir organisé une attaque à l'arme chimique à Idlib pour créer un prétexte permettant aux États-Unis et à leurs alliés de se préparer à une frappe aérienne sur la Syrie.