Un responsable de la marine ukrainienne propose d'inviter l'OTAN à des exercices conjoints dans la mer d'Azov
Kiev doit prendre des mesures plus radicales pour « assurer la sécurité » de la mer d'Azov, sans compter sur l'Union européenne, a déclaré le capitaine de 1er rang de la marine ukrainienne, premier vice-président du syndicat des officiers, Evgueni Loupakov.
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| Mer de Crimée. Photo : Sputnik |
Pour ce faire, il a proposé un « plan » en quatre étapes, dont la première, selon lui, serait de mettre fin à l’accord avec la Russie sur l’utilisation conjointe de la mer d’Azov.
En outre, Lupakov s'est dit convaincu que Kiev doit définir et établir la frontière maritime de l'Ukraine, puis annoncer des exercices d'unités de missiles et d'artillerie ukrainiennes dans la région.
« Dès que ces lois seront adoptées, tout sera réglé, les mers ne seront plus communes, chaque camp aura sa propre zone maritime. Ensuite, on invitera les navires de guerre de l'OTAN à mener des exercices conjoints en mer d'Azov. Et voilà. Il n'y aura plus de problèmes », a souligné M. Loupakov dans une interview accordée à « Obozrevatel » (Observer).
La situation maritime en mer d'Azov s'est tendue plus tôt cette année. En mars, l'Ukraine a saisi le navire de pêche Nord avec dix Russes à bord. Le capitaine risque cinq ans de prison pour « entrée illégale en Crimée dans le but de nuire aux intérêts de l'État ». Kiev souhaite maintenant vendre le navire aux enchères.
Moscou considère les actions de Kiev comme du « terrorisme maritime » et a réagi en renforçant les contrôles aux frontières dans sa partie de la mer d'Azov. Le Service de sécurité intérieure de Crimée (FSB) a constaté que les contrôles avaient été effectués conformément au droit maritime international, tandis que le ministère ukrainien des Affaires étrangères a reconnu que les gardes-frontières n'avaient violé aucun protocole lors de ces contrôles.