Des détails secrets choquants liés à MU, Barça, Real, Bayern, Juve, PSG, Man City
Selon des documents de Football Leaks publiés sur Der Spiegel, l'ancien président de l'UEFA, Michel Platini, et l'actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, auraient secrètement aidé deux clubs, Manchester City et le PSG, à contourner la loi sur le fair-play financier.
Hier soir, le journalLe miroirL'Allemagne a publié une série de rapports d'enquête sur les secrets du football contemporain, liés à deux questions très importantes :
(1) Comment le PSG et Manchester City ont comploté avec l'actuel président de la FIFA, Gianni Infantino, pour échapper à de lourdes sanctions en vertu de la loi sur le fair-play financier de l'UEFA.
(2) Comment les géants européens ont secrètement nourri et planifié un projet de tournoi de Super League qui leur est dédié depuis 2016.

SUJET (1) :
Gianni Infantino appelle à une révolution à la FIFA, mais c'est lui-même qui a fait le contraire. Pire encore, lorsqu'Infantino était secrétaire général de l'UEFA, il a contribué à aider deux grands clubs, le PSG et Manchester City, à contourner les règles du fair-play financier (FFP).
Plus précisément, Infantino a rencontré secrètement les représentants de ces deux clubs pour négocier. Il a ensuite exhorté l'UEFA à accepter une « réconciliation » par le biais d'amendes légères pour les violations du FFP par le PSG et Manchester City, au lieu d'interdire à ces deux clubs de participer aux coupes européennes.

Outre Infantino, Michel Platini a également joué un rôle de couverture pour le PSG et Manchester City.
De plus, cette affaire concernait également l'ancien président français Nicolas Sarkozy, qui exerce une influence sur le PSG et Manchester City.
Avec le PSG, en 2010, Sarkozy avait fait appel au prince qatari Tamim Al-Thani pour racheter le PSG (le club que Sarkozy soutenait), et en même temps créer une antenne de télévision en France (qui est aujourd'hui le réseau beIN SPORTS), en échange il demanderait à Platini d'aider le Qatar à accueillir la Coupe du monde 2022.
Quant à Manchester City, personne ne savait que Sarkozy avait également une relation avec Khaldoon Al Mubarak, le président de Manchester City. Documents deLe miroirCe n'était pas clair, mais Sarkozy a également contribué à aider Manchester City à échapper à une lourde sanction de l'UEFA.
Le miroira souligné : les propriétaires qataris ont contourné le FFP pour injecter 1,8 milliard d'euros dans le PSG, tandis qu'en 7 ans, les propriétaires des Émirats arabes unis ont injecté 2,7 milliards d'euros dans Man City.

SUJET (2) :
Les Big Seven, 7 géants européens dont le Real Madrid, le Bayern Munich, la Juventus, Barcelone, Manchester United, Arsenal et l'AC Milan, ont entamé depuis début 2016 des discussions secrètes (derrière l'UEFA et l'ECA) sur le projet de tournoi de Super League.
La première ébauche du projet, telle que décrite parLe miroir, envoyé au Real Madrid par Charlie Stillitano - une tête pleine de gravier - qui a amené le match Real Madrid - Man Utd aux États-Unis en 2014. Selon les grandes lignes de Stillitano, chaque grand club gagnera à partir d'un demi-milliard d'euros par an.
Le Bayern Munich joue un rôle dans la recherche de la loi pour trouver des failles dans la formation de la Super League : le Bayern Munich (ainsi que d'autres clubs avec des tournois correspondants) peut-il quitter la Bundesliga pour rejoindre la Super League, les contrats des joueurs seront-ils affectés, le Bayern Munich aura-t-il des problèmes s'il ne laisse pas ses joueurs servir l'équipe nationale...
À cette époque, Karl-Heinz Rummenigge, du Bayern, était président de l'ECA, l'association représentant plus de 200 clubs européens. Michael Gerlinger, directeur juridique du club, l'aida dans ses recherches juridiques.

Initialement, ce projet a été discuté avec enthousiasme et urgence par les Sept Grands. Progressivement, avec l'avalanche de l'UEFA et d'autres petits clubs, le projet de Super Ligue est devenu un outil de pression pour les géants européens. Ils ont contraint l'UEFA à des compromis, leur accordant ainsi de plus grands avantages (économiques et politiques). Après avoir obtenu ces avantages, certains clubs se sont montrés plus réticents à l'égard du projet. Cependant, la Super Ligue restait ouverte et les clubs étaient déterminés à ne pas abandonner le championnat national.
SelonLe miroirLe dernier projet de Super League mentionne un accord contraignant, avec 11 clubs fondateurs (les Big Seven avec le PSG, Manchester City, Chelsea et Liverpool) et 5 bookers (l'Atlético, Dortmund, Marseille, l'Inter et la Roma), qui devrait être signé en novembre. Une société de gestion de tournois est créée, les plus grosses participations étant respectivement détenues par le Real Madrid, Barcelone, Manchester United et le Bayern Munich.
(Début 2018, la source d'information de Der Spiegel a envoyé au journal une énorme quantité d'informations, augmentant le niveau des données de Football Leaks quiLe miroircontient 70 millions de documents, avec une capacité de plus de 3,4 téraoctets. Après de nombreux mois de travail,Le miroirLe club a lancé hier soir sa dernière série d'enquêtes. Il devrait poursuivre ses investigations dans les semaines à venir avec des séries sur les vainqueurs de la Ligue des champions contrôlés positifs au dopage et sur l'évasion fiscale des géants de la Premier League.