Mesures prises par les États-Unis et leurs alliés occidentaux pour contenir la Chine
(Baonghean.vn) - Les États-Unis et le Japon sont renforcés par l'Australie et la Nouvelle-Zélande face à l'influence croissante de la Chine dans la région insulaire du Pacifique.
Afin de freiner l'influence croissante de Pékin dans la région, le Premier ministre australien Scott Morrison, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern, le Premier ministre japonais Shinzo Abe et le vice-président américain Mike Pence ont convenu le 18 novembre avec les responsables de Papouasie-Nouvelle-Guinée d'un projet qui permettrait à 70 % de la population de ce pays du Pacifique Sud d'avoir accès à l'électricité d'ici 2030, contre 13 % actuellement.
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| L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont intensifié leur coopération avec le Japon et les États-Unis concernant les nations insulaires du Pacifique. Photo : AP |
Ces dernières années, Pékin a intensifié ses investissements dans le Pacifique Sud par le biais de prêts pour des projets d'infrastructures dans le cadre de l'ambitieuse initiative « Ceinture et Route » du président chinois Xi Jinping, une initiative perçue par Canberra et Washington comme un défi direct à son influence sans précédent.
Citant comme exemple le Sri Lanka, qui a cédé un port à la Chine pour rembourser une énorme dette envers la puissance asiatique, les analystes ont exprimé leur inquiétude quant au fait que Pékin pourrait utiliser l'effet de levier de la dette pour obtenir des concessions stratégiques dans cette région stratégiquement importante et riche en ressources.
Ils craignent que les investissements chinois dans les ports et les routes du Pacifique Sud puissent être convertis en bases militaires, car Pékin a militarisé des zones contestées en mer de Chine méridionale, malgré la déclaration du président Xi Jinping en 2015 selon laquelle le pays « n’a aucune intention de militariser la mer de Chine méridionale ».
« L'Australie souhaite que les États-Unis, le Japon, la France, l'Union européenne, divers pays – et la Chine – soutiennent le développement et la bonne gouvernance dans le Pacifique Sud », a déclaré Rory Medcalf, doyen du Collège de sécurité nationale de l'Université nationale australienne. « Nous ne voulons pas d'une concurrence directe entre l'Australie et la Chine pour l'influence dans la région. Nous ne voulons pas que la situation se reproduise dans le Pacifique Sud, au Sri Lanka ou dans d'autres régions de l'océan Indien, où les infrastructures et l'aide au développement chinoises ont eu des conséquences négatives. »