Coupe AFF 2018 : l'Indonésie, l'« aigle » aux ailes brisées
(Baonghean.vn) - L'« Aigle » (surnom de l'équipe nationale indonésienne) s'est brisé les ailes, mais les supporters de ce pays ne critiquent pas l'entraîneur Bima Sakti et son équipe, mais attaquent férocement la Fédération indonésienne de football (PSSI). Des milliers de supporters indonésiens sont indignés et, dans les journaux et sur les réseaux sociaux, ils ont appelé à la démission immédiate de M. Edy Rahmayadi, président de la Fédération indonésienne de football (PSSI).
préparation superficielle
C'est la quatrième fois dans l'histoire que l'Indonésie est éliminée de la phase de groupes depuis le tournoi régional de 1996. « L'équipe nationale indonésienne a été officiellement éliminée de la Coupe AFF alors qu'il reste encore un match à jouer. C'est un véritable désastre pour le football indonésien », a déclaré le journal Bola.
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| Le général Edy Rahmayadi, président de la Fédération indonésienne de football (PSSI), a été tenu pour responsable de l'échec de l'équipe. Photo : Internet |
« Honnêtement, je ne peux pas accepter la façon dont notre équipe a été éliminée du tournoi cette année. Le football indonésien n'est peut-être pas aussi bon que celui du Cambodge ou du Timor-Leste », a écrit un compte Instagram nommé « aemph06 ». En réalité, ils n'ont battu que le Timor-Leste, s'inclinant largement face à la Thaïlande et à Singapour.
De toute évidence, la préparation de la PSSI pour la Coupe AFF 2018 est très superficielle. Un supporter indonésien a commenté : « L’Indonésie est le seul pays dont le championnat national se déroule encore alors que l’équipe nationale participe à la Coupe AFF 2018. Le président de la PSSI devrait démissionner avec cette façon de travailler. »
Peut-être que seule l'Indonésie a cette façon de faire, et il est bien sûr inévitable que les clubs tentent de conserver leurs joueurs. Il n'est pas injuste qu'un supporter nommé Raymaulvy déclare avec amertume : « L'équipe indonésienne n'est plus de qualité, la Fédération indonésienne de football est la pire fédération du monde. »
Deux mois auparavant, l'équipe nationale était privée d'entraîneur principal, Luis Milla ayant disparu et n'ayant pu être contacté en raison de litiges salariaux. Son adjoint, Bima Sakti, avait été désigné pour le remplacer à l'approche du premier jour.
Alors qu'elle s'était fixé comme objectif d'atteindre les demi-finales de la Coupe AFF 2018, l'Indonésie a rapidement abandonné la course après avoir perdu contre Singapour et la Thaïlande, et n'avoir remporté qu'un seul match contre le Timor-Leste. Difficile de blâmer le sélectionneur Bima Sakti, car il n'a ni le temps ni les qualifications nécessaires pour accomplir des miracles comme l'entraîneur Sven-Goran Eriksson de l'équipe des Philippines.
« Tout a un prix. L'entraîneur Luis Milla a raison de demander plus d'argent, car il est plus talentueux que Bima Sakti. Les trois matchs amicaux précédant le tournoi le montrent clairement. La qualité des joueurs n'a évidemment pas changé, mais M. Sakti ne peut pas faire aussi bien que M. Milla », a commenté Andika Kurnia, une supportrice, sur la page Facebook du PSSI.
« Tragédie, déception… »
Il est assez amusant que M. Edy Rahmayadi, président de la Fédération indonésienne de football, ait rapidement décrit une vision dès son entrée en fonction : « Le rêve d'une présence de l'Indonésie à la Coupe du monde ». Le public indonésien s'est moqué de lui : « La FIFA supportera-t-elle qu'une équipe qui n'a battu que la petite équipe du Timor-Leste soit présente au plus grand festival de football de la planète ? »
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| L'Indonésie a été officiellement éliminée de la Coupe AFF à un match de la fin. Photo : Internet |
Peu de supporters indonésiens espéraient que les « Aigles », malgré leur préparation irrégulière, puissent aller loin en Coupe AFF. Mais l'élimination actuelle est trop humiliante et décevante, car le football indonésien, après ce tournoi, se retrouve dans le groupe des équipes du Laos, du Cambodge et du Timor-Leste, les dernières du classement d'Asie du Sud-Est.
« Tragédie, déception, résignation » sont probablement les mots-clés qui reviennent le plus sur les réseaux sociaux et dans la presse sportive indonésienne. La Fédération indonésienne de football devra sans doute faire face à un changement de personnel et de pratiques footballistiques dans un avenir proche.
Mais peut-être que l'entraîneur Bima Sakti et l'équipe indonésienne doivent viser la victoire lors du match contre les Philippines le 25 novembre pour apaiser l'opinion publique et dire adieu à la Coupe AFF 2018 la tête haute.