La Russie donne des conclusions préliminaires sur l'attaque chimique en Syrie
La Russie a déclaré que des éléments du groupe terroriste Tahrir Al-Sham ont utilisé des obus d'artillerie de 120 mm contenant des substances toxiques pour tirer sur la ville syrienne d'Alep le 24 novembre.
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Soins aux blessés lors d'une attaque à Alep, en Syrie, le 24 novembre. Source : AFP/TTXVN |
Le 25 novembre, le porte-parole des forces de défense chimique, biologique et radiologique de l'armée russe, Konstantin Potyomkin, a déclaré que des éléments du groupe terroriste Tahrir Al-Sham (anciennement Front al-Nosra) avaient utilisé des obus d'artillerie de 120 mm contenant des substances toxiques pour tirer sur la ville syrienne d'Alep le 24 novembre.
"L'analyse initiale de ces fragments montre que les terroristes ont utilisé des obus d'artillerie artisanaux de 120 mm remplis de substances toxiques", a déclaré M. Potyomkin aux journalistes.
Le 24 novembre, des rebelles syriens auraient tiré des obus remplis de chlore sur deux quartiers de la ville d'Alep, al-Khalidiye et Al Zahraa, ainsi que sur la rue du Nil.
Selon les médias syriens, environ 107 personnes ont été hospitalisées à la suite de l'attaque.
Les victimes ont été hospitalisées avec des difficultés respiratoires et des symptômes typiques d'un empoisonnement.
Dans le même temps, le ministère russe de la Défense a déclaré que 46 personnes, dont huit enfants, ont été blessées dans l'attaque chimique.
Le 25 novembre, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenko, a déclaré que l'armée du pays avait envoyé des experts chimiques dans la ville syrienne d'Alep pour enquêter sur l'attaque.