L'ambassadeur ukrainien suggère d'envoyer des marines allemands sur la côte de Crimée
(Baonghean.vn) - Le 28 novembre, l'ambassadeur d'Ukraine en Allemagne, Andrij Melnyk, a appelé Berlin et d'autres pays occidentaux à punir la Russie en imposant des sanctions supplémentaires, en interdisant les importations d'énergie et en arrêtant le projet de gazoduc Nord Stream 2, après que Moscou a saisi trois navires de guerre ukrainiens près de la péninsule de Crimée.
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| L'ambassadeur d'Ukraine en Allemagne, Andriy Melnyk. Photo de : Die Zeit |
L'ambassadeur a même évoqué la possibilité d'envoyer des marines allemands dans la région. « L'Allemagne doit adopter une position claire… et remettre le président russe Vladimir Poutine à sa place », a déclaré Melnyk à la Deutsche Welle lors d'une interview à la radio allemande. « Tout est en jeu. Les sanctions doivent être mises en œuvre rapidement… Une interdiction totale des importations de pétrole et de gaz en provenance de Russie est nécessaire, et le projet Nord Stream 2 doit être gelé. »
Selon M. Melnyk, seules ces mesures peuvent mettre un terme au comportement « brutal » du président Poutine. « Que pouvez-vous faire militairement ? Envoyer des marines allemands sur les côtes de Crimée… pourrait contribuer à empêcher une escalade. Si vous êtes sur place, la Russie a moins de marge de manœuvre pour agir brutalement. Si vous ne faites rien, il est difficile d'espérer que la crise actuelle prenne fin. »
La chancelière allemande Angela Merkel a jusqu'à présent appelé toutes les parties à apaiser les tensions et à engager le dialogue. De son côté, le ministre autrichien des Affaires étrangères, pays qui assure la présidence tournante de l'UE, a déclaré que l'imposition de sanctions supplémentaires à la Russie dépendrait des détails de l'affrontement dans le détroit de Kertch et du comportement des deux parties.
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| Le président russe Vladimir Poutine. Photo : Getty |
Le 28 novembre également, le journal allemand Die Welt a rapporté que des diplomates allemands et français avaient déclaré qu'il n'était pas nécessaire de renforcer les sanctions contre la Russie suite à l'affrontement dans le détroit de Kertch, mais qu'il fallait plutôt « développer des mesures de confiance ».
Partageant le même point de vue que les dirigeants occidentaux, lors d'appels téléphoniques séparés avec le président russe Poutine et le président ukrainien Porochenko le 28 novembre, le président turc Erdogan a appelé à trouver une solution diplomatique à la crise actuelle.