La Corée du Nord menace d'interrompre les négociations avec les États-Unis ; Israël lance des frappes aériennes massives sur Gaza

Les États-Unis n’ont toujours pas de calendrier pour le retrait des troupes de Syrie

Véhicules militaires américains dans la ville de Manbij, au nord de la Syrie, le 30 décembre 2018. Photo : AFP/TTXVN

Le 15 mars, l'envoyé spécial américain pour la Syrie, James Jeffrey, a annoncé les dernières informations concernant les résultats de la campagne d'attaque contre le dernier bastion de l'autoproclamé « État islamique » (EI) dans l'est de la Syrie, selon lesquelles il ne reste que quelques centaines d'hommes armés de l'EI dans une zone de moins d'un kilomètre carré.

Selon M. Jeffrey, le nombre de combattants de l'EI retranchés dans ce bastion n'est que de quelques centaines, mais le nombre réel de membres de cette organisation en Irak et en Syrie pourrait atteindre 15 000 à 20 000. Il a affirmé que la lutte pour détruire l'idéologie de l'EI se poursuivrait et qu'aucun calendrier précis n'était encore fixé pour le retrait des États-Unis de ce champ de bataille.

Israël lance des frappes aériennes massives sur Gaza

L'armée israélienne a lancé une série de frappes aériennes sur les positions du Hamas dans la bande de Gaza tôt mardi, quelques heures après que Tel-Aviv a été la cible de tirs de roquettes depuis l'enclave palestinienne pour la première fois depuis 2014. L'armée israélienne a déclaré dans un communiqué que les frappes aériennes en cours visaient des positions « terroristes » dans la bande de Gaza.

Les frappes aériennes israéliennes ont été perçues comme une riposte aux tirs de roquettes lancés depuis la bande de Gaza vers Tel-Aviv quelques heures plus tôt. Il s'agissait de la première attaque de roquettes depuis Gaza vers le centre économique et politique d'Israël depuis la guerre de 2014. Le Hamas et le Jihad islamique, basé à Gaza, ont tous deux nié toute implication. C'était l'aboutissement de mois de tensions entre Israël et le mouvement islamiste Hamas, qui a mené trois guerres depuis 2008.

Trois terroristes arrêtés en Nouvelle-Zélande

La police escorte des personnes hors d'une mosquée après une attaque terroriste à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, le 15 mars 2019 (Photo : AP))

Selon les derniers chiffres de la police néo-zélandaise, le nombre de victimes des fusillades dans deux églises de Christchurch s'élève à 49. Quarante-huit blessés ont été hospitalisés, dont 20 grièvement. Les douze blocs opératoires de l'hôpital de Christchurch fonctionnent actuellement à pleine capacité.

À ce jour, la police a arrêté trois personnes liées à l'incident. Un Australien de 28 ans a été inculpé de meurtre et comparaîtra devant le tribunal le 16 mars au matin à Christchurch. La police a également perquisitionné une maison dans la région de Dunedin, à plus de 300 km de Christchurch, qui serait liée à la fusillade. Les autorités néo-zélandaises mettent tout en œuvre pour enquêter rapidement sur cet incident.

La Corée du Nord menace d'interrompre les négociations avec les États-Unis et de reprendre ses essais nucléaires

La Corée du Nord a menacé le 15 mars de suspendre les négociations avec l'administration Trump sur son programme nucléaire, affirmant que le dirigeant Kim Jong Un déciderait bientôt quand reprendre les essais nucléaires et de missiles.

S'adressant à des diplomates et des journalistes étrangers lors d'une conférence de presse à Pyongyang, la vice-ministre des Affaires étrangères Choe Son-hui a déclaré que les relations personnelles entre MM. Kim et Trump « restent bonnes et leurs interactions sont excellentes ». Cependant, Mme Choe a déclaré que le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton ont créé une « atmosphère d'hostilité et de méfiance » qui a conduit à ce que les pourparlers entre les deux dirigeants à Hanoï en février 2019 ne se déroulent pas comme prévu. Mme Choe a également annoncé que la Corée du Nord mettrait bientôt fin à son moratoire sur les armes nucléaires et les essais de missiles à longue portée.

Le Parlement britannique reporte le Brexit à juin

Le Premier ministre britannique peine à convaincre les députés de soutenir l'accord sur le Brexit. Photo : AFP

Le Parlement britannique a voté en faveur d'une demande à l'Union européenne (UE) de reporter le retrait du Royaume-Uni du bloc jusqu'en juin au plus tôt. Cependant, les députés se sont opposés à la proposition d'utiliser ce délai pour organiser un second référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE (Brexit), selon l'AFP du 15 mars.

Selon la BBC, la Première ministre Theresa May a décidé de soumettre une motion à la Chambre des communes pour organiser un troisième vote sur l'accord de Brexit en début de semaine prochaine. Le report de la date butoir du Brexit à juin signifie que le Royaume-Uni devra encore participer aux élections au Parlement européen (PE) du 24 au 26 mai, et que la feuille de route pour quitter l'UE sera prolongée indéfiniment.

Huu Quan