Clarifier le rôle de la gestion de l'État sur les personnes libérées conditionnellement de prison de manière anticipée
(Baonghean.vn) - Le projet de loi visant à améliorer l'efficacité de la gestion de l'État en matière de libération conditionnelle anticipée des prisonniers mentionne que le Comité populaire au niveau de la commune est chargé d'affecter des personnes pour gérer, superviser, éduquer et exiger de ces personnes qu'elles s'acquittent pleinement de leurs obligations.
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Le matin du 16 avril, le camarade Le Hong Vinh, membre du Comité provincial du Parti et vice-président du Comité populaire provincial, a présidé une réunion pour écouter et donner son avis sur le projet de loi visant à améliorer l'efficacité de la gestion par l'État de la libération conditionnelle anticipée. Photo : PB |
À Nghe An, nous devons régulièrement gérer plus de 300 personnes condamnées à des peines de prison qui sont en liberté sous caution, plus de 2 000 personnes purgeant des peines criminelles dans la communauté ; plus de 8 000 personnes qui ont purgé leur peine de prison et sont retournées dans leur résidence locale.
En avril 2019, 153 personnes ont été libérées de prison avant terme et sont retournées dans leur localité, un chiffre en constante augmentation. Cette situation accroît la pression sur la gestion des personnes réinsérées, sollicitant les ressources humaines, les infrastructures, le financement, etc. Il est donc nécessaire de mettre en place un mécanisme spécifique pour organiser, gérer et suivre étroitement ces personnes, conformément à la réglementation, afin de prévenir la récidive et de créer les conditions d'une réinsertion sociale efficace.
L'objectif du projet est d'améliorer la qualité et l'efficacité de la gestion étatique de la libération conditionnelle anticipée dans la province. Transformer progressivement ce travail en une activité régulière, rigoureuse, systématique, de plus en plus stable et ordonnée, contribuant ainsi à garantir la sécurité et l'ordre au niveau local, répondant ainsi de mieux en mieux aux exigences de prévention et de contrôle de la criminalité.
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Chaque année, environ 200 personnes de Nghe An sont libérées prématurément et autorisées à retourner dans leur ville natale. Photo : PB |
Selon le projet de loi, le Comité populaire de la commune est chargé de désigner des personnes chargées de gérer, de superviser, d'éduquer et d'exiger des personnes libérées de prison qu'elles s'acquittent pleinement de leurs obligations. Il doit également examiner et évaluer périodiquement le déroulement de la période probatoire, tenir des registres et prendre des mesures éducatives et préventives en cas de signes de violation.
Les familles des personnes libérées conditionnellement de prison doivent détecter et signaler rapidement aux autorités locales et aux agences compétentes les actes et comportements illégaux de ces personnes.
Cependant, selon le vice-président du Comité populaire provincial, Le Hong Vinh, les objectifs du projet restent généraux ; les rôles et responsabilités des organismes de gestion de l'État ne sont pas détaillés. Le projet ne mentionne pas les sanctions ni les responsabilités pour la gestion des personnes bénéficiant d'une libération conditionnelle anticipée après leur retour dans leur localité.
« Pour une grande zone comme Nghe An, est-il approprié et efficace que le niveau de la commune désigne des personnes pour gérer, superviser et éduquer les personnes qui ont été libérées conditionnellement de prison plus tôt que prévu ? », s'est demandé M. Le Hong Vinh.
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Le camarade Le Hong Vinh, vice-président du Comité populaire provincial, a demandé à l'organisme chargé de l'élaboration du projet de clarifier le rôle de l'administration publique concernant les personnes bénéficiant d'une libération conditionnelle anticipée. Photo : PB |
Après avoir écouté les avis des différents secteurs, M. Le Hong Vinh, vice-président du Comité populaire provincial, a demandé à l'organisme de rédaction de clarifier les sections relatives aux objectifs et aux tâches du projet, en les reliant étroitement aux responsabilités des collectivités locales. L'organisme de rédaction doit également clarifier les sources de financement du projet et le système de gestion de ces personnes.
Sur la base des commentaires des secteurs, le vice-président du Comité populaire provincial a demandé à la police provinciale, l'agence chargée de la rédaction du projet, d'absorber et de terminer le projet de loi.