Le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov : « La Russie ne se prépare pas à attaquer la Pologne »
En réponse à l'augmentation des troupes américaines en Pologne, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que la Russie ne se préparait pas à attaquer la Pologne ou tout autre pays de l'OTAN.
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| Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Photo : Sputnik |
« C'est le reflet de la politique américaine de rupture de tous les accords de sécurité dans la région euro-atlantique », a déclaré Sergueï Lavrov à propos de l'augmentation de la présence militaire américaine en Pologne.
Il a également déclaré que cela avait porté atteinte à l'une des dispositions clés de la loi entre la Russie et l'OTAN, qui stipule que les forces de combat ne peuvent pas être déployées sur le territoire des nouveaux États membres de l'Alliance de manière permanente.
Le ministre Lavrov a noté que Moscou surveillait de près la situation entourant les négociations entre Varsovie et Washington, et que la décision d'augmenter le déploiement de la force expéditionnaire n'ajouterait rien à la sécurité européenne.
« La Russie ne se prépare pas à attaquer la Pologne ou tout autre pays de l’OTAN, tout le monde le sait et tout le monde le comprend », a ajouté le ministre russe des Affaires étrangères.
Auparavant, Varsovie avait proposé que les États-Unis déploient une division blindée américaine de manière permanente en Pologne, pour un coût d’environ 1,5 à 2 milliards de dollars.
Une telle proposition sortirait du cadre de l'OTAN et se ferait sur une base bilatérale. Le président polonais Andrzej Duda souhaite baptiser la base « Fort Trump ».
Actuellement, environ 4 500 soldats américains sont stationnés sur le territoire polonais dans le cadre de la brigade blindée américaine et du groupe de bataillon multinational.
Le 29 avril, le ministre polonais de la Défense, Mariusz Błaszczak, a annoncé à la télévision polonaise que la décision d'augmenter le nombre de troupes américaines dans le pays avait été prise et que les parties discutaient désormais de tous les détails.