Trump signe un décret ouvrant la voie à l'interdiction de Huawei ; le Canada et les Philippines sont en tension au sujet des déchets

Le président Trump signe un décret ouvrant la voie à l'interdiction de Huawei

Les États-Unis font activement pression depuis longtemps sur leurs alliés pour qu'ils n'utilisent pas les équipements Huawei dans leurs réseaux 5G. Photo : Reuters

Le 15 mai, le président Donald Trump a signé un décret interdisant aux entreprises américaines d'utiliser des équipements de télécommunications fournis par des entreprises étrangères présentant un risque pour la sécurité nationale, ouvrant ainsi la voie à l'interdiction des produits de Huawei Technologies Co. Quelques heures plus tard, le ministère américain du Commerce a annoncé l'ajout de Huawei et de 70 filiales à la « Liste des entités », une mesure interdisant au groupe d'acquérir des composants et des technologies auprès d'entreprises américaines sans l'approbation de Washington.

Le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a déclaré dans un communiqué que le président Trump soutenait la décision « d'empêcher que la technologie américaine soit utilisée par des entreprises étrangères d'une manière qui menace de nuire à la sécurité nationale ou aux intérêts de la politique étrangère des États-Unis », selon Reuters.

L'investiture du nouveau président Zelensky aura lieu le 20 mai.

Le nouveau président Vladimir Zelensky. Photo : Sputnik

Le Parlement ukrainien a fixé au 20 mai la date d'investiture du président élu Vladimir Zelensky, soit trois semaines et demie après l'élection. Cette décision a été soutenue par 315 députés réunis jeudi, le minimum de voix requis étant de 226.

Auparavant, sept résolutions sur la tenue de l'investiture de M. Zelensky ont été enregistrées à la Rada les 17, 19, 20, 26 et 28 mai et le 1er juin. M. Zelensky lui-même a insisté pour prêter serment le 19 mai et a estimé que les autorités actuelles tentaient de retarder la date de l'investiture afin de le priver du droit de dissoudre la Verkhovna Rada pendant la législature.

Le Canada et les Philippines sont en tension à propos… du gaspillage.

Un conteneur de déchets envoyé par un Canadien aux Philippines en 2013 et 2014. Photo : PhilStar

Le ministre philippin des Affaires étrangères, Teodoro Locsin, a annoncé le 16 mai que son pays réduirait sa présence diplomatique au Canada jusqu'à ce que les déchets soient restitués au Canada. Cette annonce fait suite à la date limite fixée par les Philippines au 15 mai pour la reprise de tous les déchets par le Canada.

Les Philippines ont déjà envoyé des notes diplomatiques au Canada pour protester contre ces déchets. Selon la déclaration douanière, les conteneurs contenaient des déchets plastiques importés aux Philippines entre 2013 et 2014 pour être recyclés. Or, en réalité, ils contenaient à la fois des déchets ménagers et électroniques.

Le gouvernement canadien a maintenu qu'il s'agissait d'une transaction commerciale non autorisée. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré qu'il reprendrait les déchets, mais le processus a été lent, ce qui a entraîné une escalade du problème des déchets, le président philippin Rodrigo Duterte menaçant de « déclarer la guerre » si le Canada n'agissait pas.

Le Venezuela accuse la CIA de tenter de corrompre des dirigeants militaires

Photo : AP

Jorge Valero, ambassadeur du Venezuela auprès des Nations Unies à Genève, a évoqué la présence active de la CIA au Venezuela et ses tentatives de corruption des dirigeants militaires du pays. « (Le président américain Donald) Trump veut renverser le régime par un coup d'État. C'est pourquoi la CIA est présente en nombre important au Venezuela. La CIA a tenté de corrompre des officiers supérieurs de l'armée, mais sans succès », a déclaré Valero lors d'une conférence de presse à Genève.

Au Venezuela, le 21 janvier, une série de manifestations massives ont commencé à émerger contre le président Nicolas Maduro peu après son investiture. Le chef de l'Assemblée nationale contrôlée par l'opposition, Juan Guaido, s'est autoproclamé président par intérim du pays.

La police malaisienne arrête trois suspects qui préparent un attentat terroriste

Arrestation de suspects terroristes. Photo : thestar

La police malaisienne a confirmé le 16 mai avoir arrêté trois personnes « infectées par l'idéologie » de l'organisation terroriste autoproclamée État islamique (EI) pour avoir prétendument planifié des attaques contre des lieux de culte non musulmans en Malaisie et en Indonésie.

L'un des suspects, l'Indonésien Nuruddin Alele, a été arrêté près de Kuala Lumpur, la capitale, après que la police a été informée de sa localisation, selon l'inspecteur général de la police malaisienne, Abdul Hamid Bador. Il a été exposé à l'idéologie de l'EI pendant ses cinq ans de prison en Indonésie et est soupçonné d'avoir été impliqué dans un complot visant à assassiner de hauts fonctionnaires et à attaquer des lieux de culte et des lieux de divertissement chrétiens, hindous et bouddhistes autour de Kuala Lumpur.

Deux autres suspects, Muhammad Syazani Mahzan et Muhamad Nuuurul Amin Azizan, tous deux malaisiens, ont été arrêtés le 14 mai dans l'État de Kedah, au nord du pays.

Huu Quan