Le conseiller à la sécurité des États-Unis avertit la Russie qu'elle doit « payer le prix » de son ingérence dans les affaires intérieures

Succès June 12, 2019 09:03

Les États-Unis mènent des campagnes d’ingérence informatique partout dans le monde pour montrer à la Russie et à d’autres pays qu’ils « paieront le prix » s’ils interfèrent dans les affaires intérieures de Washington.

John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis. Photo : Sputnik

Lors d'un événement à Washington hier, le 11 juin, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, John Bolton, a déclaré que la décision de supprimer les obstacles aux cyberattaques américaines l'année dernière était un message adressé aux opposants de Washington.

« L'objectif est de faire comprendre à la Russie ou à tout autre pays menant des cyberopérations contre nous qu'ils auront un prix à payer si nous le découvrons. Nous leur ferons payer le prix jusqu'à ce qu'ils comprennent que leurs cyberopérations contre nous sont vaines », a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale.

Selon M. Bolton, les États-Unis ont pris des mesures pour établir des « structures de dissuasion » dans le cyberespace et mettre fin à toute ingérence dans les élections américaines. L'agence de presse RT a commenté que ce que M. Bolton décrit s'apparente à une cyberguerre lancée par les États-Unis contre la Russie.

Le conseiller américain à la sécurité nationale a déclaré que les efforts de Washington visaient principalement des entités étatiques comme la Chine, la Russie, l'Iran et la Corée du Nord. Cependant, M. Bolton a également évoqué des cyberattaques menées par des forces privées.

Les responsables américains ont accusé à plusieurs reprises la Russie d'intrusions malveillantes dans les réseaux informatiques. Le rapport du procureur spécial Robert Mueller indique que les services de renseignement militaires russes ont piraté les comptes de messagerie de l'ancienne candidate démocrate à la présidentielle Hillary Clinton et le réseau du Comité national démocrate lors de l'élection présidentielle américaine de 2016, dans le but de saboter la campagne de Clinton.

La Russie a nié à plusieurs reprises les accusations d'ingérence dans les élections américaines. Elle a également proposé un plan de coopération mondiale pour contrer les menaces communes, notamment les cyberattaques et la désinformation. L'année dernière, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est plaint du rejet des propositions russes et du fait que certains pays semblaient plus enclins à attaquer la Russie qu'à coopérer.

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