Le Kremlin révèle de manière inattendue pourquoi la Russie ne veut pas revenir au G7
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la Russie ne souhaitait pas revenir au groupe G7, car la Chine et l'Inde n'en faisaient pas partie.
« Revenir au G7, qui était auparavant le G8, n'est pas l'objectif de la Russie », a déclaré Dmitri Peskov hier, 22 août. « De toute façon, la Russie estime qu'il serait inefficace de discuter des questions géopolitiques, sécuritaires ou économiques mondiales sans la Chine et l'Inde. »
![]() |
Le président russe Poutine et le président américain Donald Trump. Photo : Reuters |
« Par conséquent, avec d'autres formats, par exemple le groupe G20, cela semble plus favorable », a souligné le porte-parole du Kremlin, ajoutant que le président russe Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que Moscou était prêt à coopérer avec d'autres pays sous n'importe quel format.
Le G7 est un groupe informel des nations les plus développées économiquement du monde, comprenant le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, le Canada, les États-Unis, la France et le Japon.
En 1997, le groupe a été rebaptisé G8 après l'ajout de la Russie.
En 2014, les pays occidentaux ont décidé de retirer la Russie, ramenant le groupe au sein du G7 dans le contexte de la situation de plus en plus compliquée en Ukraine et de la détérioration des relations avec la Russie.
Mardi, le président américain Donald Trump a déclaré de manière inattendue aux journalistes qu’« il serait plus approprié que la Russie soit membre du G8 ».
Selon un haut responsable de l'administration américaine, le président Trump et son homologue français, Emmanuel Macron, se sont entretenus par téléphone et ont convenu que le président russe devrait être invité à assister au sommet du G7 en 2020.
SelonCNNM. Trump prévoit d'évoquer cette question lors du sommet du G7 prévu à Biarritz (France) du 24 au 26 août.
Le président américain Donald Trump a appelé aujourd'hui le G7 à réadmettre la Russie. Il s'agit de la première grenade diplomatique lancée par le dirigeant américain contre le club des riches alliés occidentaux, avant le prochain sommet du groupe en France.