La peste porcine africaine entoure la ville de Vinh, risque d'échapper à tout contrôle
(Baonghean.vn) - Jusqu'à présent, la peste porcine africaine a envahi 11 quartiers et communes de la ville de Vinh, forçant la ville à détruire un nombre record de porcs.
Jusqu'à présent, la ville de Vinh a eu 11 quartiers et communes infectés par la peste porcine africaine avec 248 ménages enregistrant des porcs testés positifs à la maladie.
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La ville de Vinh a abattu plus de 125 tonnes de porcs en un mois après le retour de l'épidémie. Photo : Quang An |
Les localités touchées par l'épidémie comprennent : Nghi Lien, Nghi Kim, Hung Dong, Dong Vinh, Hung Chinh, Cua Nam, Vinh Tan, Hung Dung, Nghi Duc, Nghi Phu et Nghi An.
Il convient de noter que cette réépidémie est de très grande ampleur et extrêmement complexe, difficile à contrôler. Le nombre de porcs abattus est bien supérieur à celui de l'épidémie précédente. Plus précisément, lors de la première épidémie, qui a duré près de trois mois (du 1er juin au 19 août), six quartiers et communes ont été touchés ; 150 porcs ont été abattus, pour un poids total de 10 049 kg (plus de 10 tonnes).
Le nombre total de porcs détruits dans la ville s'élève à 1 845, avec un poids total détruit de 125 477 kg (plus de 125 tonnes), soit 12 fois plus élevé que lors de l'épidémie précédente.
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La vente de porc sur les trottoirs continue dans les rues de Vinh. Photo : Quang An |
Actuellement, l'épidémie est très compliquée et il y a un risque de « sortie » de contrôle dans les communes de Nghi Kim, Hung Chinh, Hung Dong... presque chaque jour des porcs malades meurent dans ces localités.
On constate que la peste porcine africaine a désormais touché la plupart des banlieues de la ville. Certaines communes, comme Hung Loc et Hung Hoa, bien qu'elles ne soient pas encore touchées par l'épidémie, doivent relever le niveau d'alerte maximal, car les localités voisines ont été touchées.
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La peste porcine africaine a encerclé la ville de Vinh. Graphiques : Quang An |
L'épidémie est due aux récentes inondations qui ont entraîné la pénétration de sources d'eau contenant des agents pathogènes dans les zones périurbaines. De plus, les mesures de prévention et de contrôle de l'épidémie dans certains quartiers et communes peinent encore à se concrétiser. On observe encore la vente d'abats de porc sur les trottoirs et au bord des routes, et l'utilisation d'eaux usées pour nourrir les porcs est interdite, malgré les interdictions en vigueur en période d'épidémie.