Le Premier ministre israélien déclare qu'il ne manquera pas l'occasion d'annexer la Cisjordanie
(Baonghean.vn) - Le 25 mai, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu'Israël ne manquerait pas « l'occasion historique » d'étendre sa souveraineté à certaines zones de la Cisjordanie, qualifiant cette décision comme l'une des principales tâches du nouveau gouvernement.
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| Le Premier ministre israélien s'exprime avant son entrée au tribunal pour corruption, le 24 mai à Jérusalem. Photo : Reuters |
Les Palestiniens considèrent cette initiative comme une annexion illégale de territoires occupés, sur lesquels ils prévoient de construire la capitale de leur futur État. La semaine dernière, les Palestiniens ont annoncé la fin de leur coopération sécuritaire avec Israël et son allié, les États-Unis, en signe de protestation contre ce projet territorial.
Netanyahou s'est engagé à intégrer les colonies juives et la vallée du Jourdain en Cisjordanie au territoire israélien. Il a fixé au 1er juillet la date d'ouverture des discussions ministérielles sur cette question, suscitant l'inquiétude au sein de l'Union européenne.
Le secrétaire d'État américain Mike Pompeo a déclaré que la question était complexe et nécessitait une coordination avec Washington. Le nouveau partenaire politique de Netanyahou, le centriste Benny Gantz, n'a pas encore exprimé de position claire sur l'annexion elle-même.
Lors d'une réunion de députés de son parti de droite, le Likoud, le 25 mai, Netanyahu a identifié les mesures liées à la terre en Cisjordanie comme étant « peut-être les plus importantes à bien des égards » des tâches que le gouvernement qu'il a formé avec Gantz le 17 mai doit accomplir.
« Nous avons une occasion historique, sans précédent depuis 1948, d'exercer prudemment notre souveraineté par voie diplomatique en Cisjordanie », a-t-il déclaré. « C'est une opportunité immense et nous ne la laisserons pas passer. »
Netanyahou a fait cette déclaration au lendemain de l'ouverture de son procès pour corruption. Il a nié les accusations de corruption, de fraude et d'abus de confiance.
Netanyahou a cité le plan de paix israélo-palestinien du président américain Donald Trump comme base d'une annexion de fait. Les Palestiniens ont rejeté cette proposition, présentée en janvier, selon laquelle la plupart des colonies juives seraient annexées au « territoire israélien adjacent ».
Les Palestiniens et la plupart des pays considèrent comme illégales les colonies installées sur les terres conquises par Israël lors de la guerre du Moyen-Orient de 1967.