L'Union européenne prolonge les sanctions contre la Russie
L'UE a prolongé jusqu'au 16 octobre 2021 les sanctions contre la Russie liées à l'utilisation et à la prolifération d'armes chimiques, y compris celles liées à l'empoisonnement de Sergueï et Ioulia Skripal.
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L'UE a pris une décision similaire en octobre dernier. Les sanctions comprennent une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE pour les personnes physiques et morales, ainsi qu'un gel de leurs avoirs.
Début 2018, Bruxelles a adopté un nouveau mécanisme pour imposer des sanctions contre « ceux impliqués dans le développement et l’utilisation d’armes chimiques où que ce soit, indépendamment de leur nationalité et de leur localisation ».
Les restrictions comprennent une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE et un gel des avoirs. De plus, il est interdit aux citoyens et aux organisations de l'UE de fournir des fonds aux personnes concernées. Ces nouvelles mesures s'inscrivent dans le cadre des mesures de sécurité prises suite à l'incident de Salisbury, au Royaume-Uni, ont déclaré des représentants de l'UE.
Le 4 mars 2018, à Salisbury (Royaume-Uni), l'ancien colonel des services de renseignement Sergueï Skripal, qui travaillait pour les services spéciaux britanniques, et sa fille Ioulia ont été empoisonnés. La partie britannique a affirmé que la Russie avait participé à l'empoisonnement de Skripal avec la substance A234, qu'elle considérait comme équivalente au « Novichok ». La Russie a fermement nié toute implication dans l'affaire Skripal.
Le 5 septembre 2018, le ministère public britannique a déposé un acte d'accusation en quatre chefs contre deux citoyens russes, Alexander Petrov et Ruslan Boshirov, pour le meurtre des Skripal et du policier britannique Nick Bailey. Londres affirme que Petrov et Boshirov sont des agents du GRU.