Les agriculteurs des hautes terres de Nghe An plantent la nuit pour éviter le soleil.
(Baonghean.vn) - Pour éviter la chaleur, de nombreux agriculteurs de la commune montagneuse de Nghe An travaillent la nuit. C'est aussi un moyen de gagner un revenu supplémentaire pendant la pandémie de Covid-19.
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La plantation nocturne est un moyen pour de nombreuses femmes des régions montagneuses de Nghe An d'échapper à la chaleur. Photo : HV |
Mme Quang Thi Hoai du village de Hoa Tien 1, commune de Chau Tien (Quy Chau) a déclaré que bien qu'il y ait de nombreux champs,Épidémie de covid-19Cela a affecté les revenus de la famille. Par conséquent, au lieu d'embaucher quelqu'un pour planter du riz, elle doit le faire elle-même ou faire du « travail manuel » avec les villageois.
Vers 16 heures, elles commencent à planter le riz dans les champs. Le travail dure parfois jusqu'à minuit, sous la faible lumière de la nouvelle lune. Outre leurs lampes de poche, ces femmes doivent également emporter des lampes rechargeables pour se protéger sur le rivage.
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Pendant la saison des plantations, une personne peut gagner environ 600 000 VND en faisant des heures supplémentaires la nuit. Photo : HV |
Il était presque 21 heures, mais son groupe de plantation « échange de travail » n'était pas encore rentré se reposer. Les cinq femmes ont continué à travailler pendant une heure pour terminer leur journée. « Pendant la chaleur de la journée, nous devions planter la nuit pour éviter la chaleur », a expliqué Mme Hoai.
À 21 ans, Mme Sam Thi Lieu, du village de Hoa Tien 1, aurait dû suivre ses amis dans les parcs industriels pour travailler. Mais récemment, avec l'apparition de la pandémie de Covid-19, elle a choisi de rester à la maison pour s'occuper de ses enfants. Pendant la saison des récoltes, et surtout celle des semis, elle dispose d'une source de revenus supplémentaire en cultivant du riz pour d'autres ménages du village.
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Une greffe nocturne peut durer jusqu'à presque minuit. Photo : HV |
Arrivé au champ de Tong Xan, village de Hoa Tien 2, commune de Chau Tien, vers 22 heures, les lumières clignotaient encore. M. Vi Van Diep, dans son champ, expliquait que sa famille manquait de personnel et que ses enfants travaillaient loin. Il avait donc dû embaucher des riziculteurs. Pour assurer la saison, il a dû embaucher des riziculteurs de nuit, au prix de 80 000 VND par hectare (soit 100 m²).
Ayant peu de terres, Mme Sam Thi Hong a choisitransplanteur embauchéPour gagner plus d'argent, elle a expliqué que pendant la saison des semis de riz, elle gagnait entre 500 000 et 600 000 VND par jour. « Je gagne cette somme grâce aux heures supplémentaires effectuées le soir », a déclaré Mme Hong, ravie.
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La plantation à titre onéreux permet également aux personnes ayant perdu leur emploi dans les zones industrielles en raison de la pandémie de Covid-19 de gagner un revenu supplémentaire. Photo : HV |
Vers minuit, des femmes plantent du riz contre rémunération dans les zones montagneusesQuy ChauPour les femmes montagnardes de la commune de Chau Tien, planter du riz la nuit leur permet d'éviter la chaleur et de gagner un revenu supplémentaire pendant les périodes difficiles dues à l'impact de l'épidémie de Covid-19.