Signaux optimistes concernant la variante Omicron
Les premiers patients infectés par Omicron présentaient des symptômes légers, mais les scientifiques affirment que le vaccin actuel est toujours efficace pour prévenir les maladies graves.
Symptômes légers, pas de risque accru de décès
Récemment, Mme Angelique Coetzee, présidente de l'Association médicale sud-africaine, a informé des symptômes des premiers patients infectés.variante d'Omicron.
Le Dr Coetzee a découvert le nouveau variant dans sa clinique privée de Pretoria, en Afrique du Sud, lorsque des patients atteints de la Covid-19 présentaient des symptômes différents. « Leurs symptômes étaient très différents et très légers par rapport à ceux que j'avais traités auparavant », a déclaré Mme Coetzee.
Les principaux symptômes étaient une fatigue intense, un enfant de 6 ans avait un rythme cardiaque élevé, mais personne n'a perdu le sens du goût ou de l'odorat.
Mme Coetzee a informé le Comité consultatif sud-africain sur les vaccins de cette évolution le 18 novembre.
« Ce qui nous préoccupe maintenant, c'est que nous allons voir des cas graves chez des personnes âgées non vaccinées infectées par le nouveau variant », a déclaré le Dr Coetzee. La moitié des patients traités par Omicron n'étaient pas vaccinés.Vaccin contre le covid-19.
Dans le même temps, le professeur Calum Semple, membre du Groupe consultatif scientifique britannique pour les urgences (Sage), a également exprimé son optimisme, car les preuves actuelles montrent qu'Omicron n'a pas augmenté le nombre de décès.
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| Illustration : AS |
Les vaccins pourraient encore être efficaces
Un scientifique britannique impliqué dans le développement d'un vaccin contre le Covid-19 a exprimé son optimisme quant à l'efficacité des vaccins actuels contre le variant Omicron, et a déclaré qu'une nouvelle épidémie au Royaume-Uni était « extrêmement improbable ».
Le professeur Andrew Pollard, qui a contribué au développement du vaccin Oxford/AstraZeneca, a déclaré que les experts devraient attendre plusieurs semaines pour confirmer cela, mais il a ajouté que les vaccins actuels étaient susceptibles d'être efficaces pour prévenir les maladies graves.
Ses commentaires interviennent alors que les pays s’empressent de fermer leurs frontières avec l’Afrique australe pour ralentir la propagation de la souche Omicron, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classée comme « source de préoccupation » en raison de son risque accru de réinfection.
Le Royaume-Uni a interdit les vols en provenance d'Afrique du Sud et de cinq pays voisins et envisage d'ajouter d'autres pays à sa liste rouge, la Belgique étant devenue le premier pays de l'UE à signaler un cas d'Omicron.
Plusieurs sociétés pharmaceutiques adaptent leurs vaccins face à l'émergence d'Omicron. Moderna et Novavax ont déjà commencé à travailler dessus, tandis que Pfizer et BioNTech espèrent disposer d'un vaccin adapté d'ici 100 jours si un variant échappant aux vaccins existants apparaît.
Selon le professeur Pollard, il est possible de développer un nouveau vaccin très rapidement si les sociétés pharmaceutiques qui disposent déjà d'un procédé efficace le demandent.
La plupart des mutations d'Omicron se situent dans les mêmes régions que les autres variants, a-t-il déclaré. « Même si ces mutations sont présentes dans d'autres variants, le vaccin continue de prévenir les formes graves de la maladie. Il est très peu probable qu'une pandémie éclate au sein d'une population vaccinée. »
Mais certains experts sont plus inquiets. Le gouvernement britannique est également appelé à redoubler d'efforts pour empêcher le variant Omicron d'atteindre le Royaume-Uni alors que la vague de cas Delta se poursuit.