Les États-Unis ne veulent pas être « l’un des camps » dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine

Les États-Unis ne veulent pas être partie prenante du conflit entre la Russie et l'Ukraine et, même s'ils ont l'intention de continuer à fournir des armes à l'Ukraine, les systèmes d'armes qui permettraient aux forces ukrainiennes d'attaquer la Russie n'en feront pas partie, a affirmé l'ambassadeur américain aux Nations Unies, Thomas-Greenfield, le 31 mai.

« Nous avons clairement indiqué dès le début que nous fournirions à l'Ukraine des armes pour se défendre contre l'agression russe. Nous ne fournirons pas d'armes permettant à l'Ukraine d'attaquer la Russie depuis son territoire, et le président Biden a été clair à ce sujet », a déclaré Thomas-Greenfield lors d'une conférence de presse marquant la fin de la présidence américaine du Conseil de sécurité des Nations unies.

Photo d'illustration : Reuters

« Nous ne serons pas partie prenante de cette guerre », a affirmé l'ambassadeur américain.

Le 30 mai, le président Biden a répondu aux spéculations des médias selon lesquelles les États-Unis envisageaient de fournir des systèmes de lance-roquettes multiples (MLRS) à l'Ukraine. Il n'a pas fourni de détails, se contentant de déclarer que les États-Unis « ne fourniront pas à l'Ukraine de systèmes de missiles capables d'attaquer la Russie ».

Les médias américains ont précédemment rapporté que les systèmes MLRS susceptibles d'être livrés à l'Ukraine seraient le M270 ou le système de roquettes d'artillerie à haute mobilité M142 (HIMARS), plus moderne. Ces deux systèmes peuvent lancer des missiles tactiques d'une portée allant jusqu'à 300 km.

La Russie a mis en garde à plusieurs reprises les États-Unis et l'OTAN contre l'envoi d'armes en Ukraine et les médias occidentaux craignent que Moscou ne riposte si un système est utilisé pour attaquer le territoire russe.

Kieu Anh