Il est nécessaire de mettre en place une banque de questions unifiée pour évaluer la qualité des contributions des fonctionnaires à l’échelle nationale.
Le ministère de l'Intérieur sollicite l'avis du public sur le projet de décret réglementant l'évaluation de la qualité des contributions des fonctionnaires.
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L'évaluation des compétences des fonctionnaires garantit leur adéquation aux compétences et aux qualités requises, ainsi que la publicité, l'équité et la transparence. Photo d'illustration |
Le ministère de l'Intérieur a indiqué que, jusqu'à présent, lors du recrutement des fonctionnaires, l'évaluation de la qualité des candidatures était principalement effectuée par les ministères, les services et les collectivités locales, sur la base d'une évaluation des dossiers, diplômes et certificats, sans aucun test ni présélection préalable des candidats. Les épreuves de culture générale, de langues étrangères et d'informatique sont évaluées simultanément à celles portant sur les connaissances et compétences professionnelles, ce qui entraîne une inégalité des compétences entre les candidats.
Après le remplacement du décret n° 161/2018/ND-CP par le décret n° 138/2020/ND-CP, la première phase du concours de recrutement des fonctionnaires a été mise en œuvre par les ministères, les services et les collectivités locales. Les modalités de mise en œuvre de la première phase du concours de recrutement des fonctionnaires prévues par le décret n° 138/2020/ND-CP sont similaires à celles du décret n° 161/2018/ND-CP. La mise en œuvre de la première phase du concours de recrutement des fonctionnaires a permis d'obtenir des résultats certains.
Plus précisément, le premier tour contribue à la sélection des candidats, en sélectionnant les candidats ayant de bonnes connaissances de base pour participer au deuxième tour de l'examen de recrutement des fonctionnaires ; le contenu du premier tour a été initialement innové pour être plus adapté à la réalité ; le processus de mise en œuvre du premier tour de l'examen élargit la participation des établissements de formation, d'encouragement et de recherche scientifique au lieu de la seule participation des agences de recrutement, contribuant ainsi à améliorer la qualité et l'efficacité des tests et de l'évaluation des capacités des candidats.
Outre les premiers résultats obtenus, la mise en œuvre du premier tour a également révélé certaines limites, notamment : les questions de culture générale visaient principalement à évaluer la compréhension des lois relatives aux cadres, aux fonctionnaires, aux responsabilités et aux tâches. Concernant les langues étrangères, seules les compétences générales en lecture et en compréhension ont été évaluées, mais le contenu de l'évaluation sur l'utilisation des langues étrangères dans la fonction publique était insuffisant ; lors de l'organisation du premier tour de l'examen de recrutement, le contenu et la formulation des questions étaient inadaptés ; la constitution d'une banque de questions pour le premier tour a fait défaut ; la réglementation relative au recrutement des fonctionnaires dans certains ministères, services et localités n'était pas pleinement respectée, la qualité était insuffisante, l'uniformité était inégale et des violations persistaient à certains endroits.
Par conséquent, la nécessité d'innover le modèle de recrutement des fonctionnaires, de clarifier les réglementations sur l'évaluation de la qualité des contributions des fonctionnaires, de disposer d'une banque de questions pour tous les ministères, branches et localités afin de garantir la cohérence du contenu, des connaissances et du niveau de difficulté des questions, applicable à tous les candidats au recrutement de fonctionnaires à l'échelle nationale, est extrêmement nécessaire dans la période actuelle.
L'existence d'une banque de questions d'examen nationale unifiée permettra d'accroître l'objectivité des tests, de se conformer pleinement aux réglementations légales, de garantir l'évaluation des capacités et des qualités des fonctionnaires et de garantir la publicité, l'équité et la transparence.