Unité… dans la même direction !

Monsieur Dang DNUM_BCZBCZCACC 10:10

(Baonghean.vn) - En réalité, certaines agences, localités et unités sont encore « célèbres » pour être unies, unifiées et d'un même esprit, mais lorsqu'un incident se produit, toutes sortes de choses dans le monde sont « révélées » !

Dans les révolutions et les mouvements révolutionnaires, comme dans la vie, la solidarité est un facteur de victoire essentiel. La solidarité peut être comprise simplement comme le rassemblement, la formation d'un bloc uni, la collaboration pour un objectif commun. Mais pour démontrer et comprendre la solidarité, il est nécessaire de la reconnaître et de l'évaluer avec précision et sérieux. Si nous nous contentons d'écouter les rapports, si nous nous contentons d'observer le phénomène : un vote unanime à 100 % ; aucune pétition, plainte, dénonciation ; en avoir tiré des leçons profondes… pour l'évaluer, nous risquons de ne pas évaluer correctement la nature du problème.

En réalité, certaines agences, localités et unités sont encore réputées pour leur unité, leur cohésion et leur volonté commune. En réalité, lorsqu'un incident survient, on découvre un phénomène d'« apparence, mais pas de cœur », mais les dirigeants le dissimulent et le dissimulent, et les subordonnés n'osent pas s'exprimer, de peur d'être persécutés ou jugés comme « responsables de la désunion interne ». C'est alors que « l'aiguille dans le sac » apparaît, et que sais-je encore ! Il est triste que les deux mots « unité » se soient transformés en « unité » au nom de la négativité, du mal. Un collectif tout entier est « unanime », silencieux, pour s'unir et faire des compromis avec le mal !

Il existe un phénomène de « solidarité » clairement dirigé, avec des « rôles assignés », des « tâches assignées ». Solidarité de la direction, de la direction à l'organisation de la mise en œuvre, puis à l'inspection et à la supervision ; « solidarité », « unanimité de haut en bas », sans aucune fuite d'informations. Grâce à cela, la réputation de « solidarité » a été préservée pendant de nombreuses années ; des agences et des cellules du Parti ont même reçu le titre d'unités ayant accompli leurs tâches avec brio ! Certaines choses sont connues pour être mauvaises, mais laissées telles quelles, et tout le monde en profite. Il y a des avantages matériels, il y a des avantages à ne pas avoir à les faire, à être en bonne santé, à ne pas se nuire. Alors, taisez-vous et en finir !

Il y a aussi des personnes courageuses qui s'expriment pour analyser et corriger les erreurs et soutenir le bien. Mais ce sont des voix faibles et isolées. Elles sont immédiatement réprimées par les dirigeants ; il y a aussi des opportunistes, voire des « gangsters », qui les « tapotent », les qualifiant d'inventeurs et de personnes manquant d'esprit constructif. Ils profitent de l'occasion pour flatter les dirigeants ! Parfois, les voix « d'opposition » se taisent et se contentent de « se taire pour laisser passer », car « attiser le feu vous brûlera la bouche ». Il convient de souligner qu'elles manquent de pouvoir et sont facilement repérées par les dirigeants, qui peuvent les muter à d'autres postes ou pratiquer une discrimination très subtile. Ce phénomène se produit souvent dans les pays où les dirigeants sont patriarcaux, autocratiques et arbitraires.

Oncle Ho a écrit un jour : « Nous devons être honnêtes et unis ». Il a conseillé à tous les secteurs, agences et localités d'être honnêtes et unis, car « l'unité est notre force. L'unité nous aidera à surmonter toutes les difficultés et à accomplir de nombreuses réalisations ». Pour être honnêtes et unis, nous devons pratiquer l'autocritique et la critique avec sincérité et franchise, dans un esprit de construction et d'amour mutuel. Ceux qui ont des faiblesses doivent savoir écouter, être réceptifs, accepter et se corriger pour progresser. Le style « l'unité dans l'harmonie » et « le silence est d'or » est loin de la pensée de Ho Chi Minh sur la « solidarité honnête ».

Monsieur Dang