L'OTAN se prépare à d'éventuelles actions « chaudes » à la frontière
Selon le New York Times, l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) se prépare à faire face à d'éventuelles actions à la frontière après que la Russie a lancé une campagne militaire spéciale en Ukraine.
« Le conflit le plus coûteux qu'ait connu l'Europe depuis la Guerre froide a incité l'OTAN à déployer des efforts considérables pour se transformer en une puissante alliance militaire », écrivait le New York Times le 17 avril. « La situation en Ukraine est transformatrice pour une organisation en sommeil depuis des années. »
Selon le New York Times, l'OTAN passe d'une stratégie de « dissuasion par représailles » à une stratégie de « dissuasion par interdiction ». Cela signifie que l'OTAN déploiera davantage de troupes à la frontière avec la Russie, intégrera plus étroitement les plans militaires des États-Unis et de leurs alliés, augmentera les dépenses militaires et exigera de ses alliés une composition militaire plus détaillée.
« L’OTAN n’a pas pensé sérieusement à défendre son territoire, mais elle doit maintenant le faire », a déclaré Ivo Daalder, ancien envoyé américain auprès de l’OTAN, cité par le New York Times.
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Photo : AP |
En outre, les responsables de l’OTAN admettent que l’organisation ne dispose pas de suffisamment de forces adaptées pour se déployer à la frontière avec la Russie.
Selon les calculs de l'OTAN, en théorie, l'alliance pourrait mobiliser 13 corps d'armée de 40 000 à 50 000 hommes pour participer à la guerre si nécessaire, mais en réalité, ce nombre est inférieur.
Le New York Times a déclaré que sur cette question, le commandant des forces de l'OTAN en Europe, dirigé par le général Christopher Cavoli, doit trouver un endroit où il serait plus avantageux de déployer les troupes existantes, tout en assurant une préparation au combat accrue des forces.
Selon le New York Times, l’OTAN doit également résoudre certains problèmes dans le domaine de la logistique.
Par conséquent, même l'acheminement de l'aide à l'Ukraine via la Pologne se heurte à de sérieuses difficultés, telles que la congestion du transport de marchandises et le manque de wagons capables de transporter du matériel militaire.
La Russie n’a pas commenté les informations ci-dessus.
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