L'homme d'affaires russe Abramovich refuse de transférer de l'argent pour vendre Chelsea à l'Ukraine

Le hic, c'est que Roman Abramovitch souhaite qu'une part importante de l'argent soit versée à la Russie. Or, ni le gouvernement britannique ni la Commission européenne n'accepteront une telle décision tant que les sanctions contre la Russie resteront en vigueur. Étonnamment, il semble qu'Abramovitch, sous le coup de sanctions, devrait « signer » l'ordre de libération, ce qu'il a jusqu'à présent refusé de faire, souhaitant que l'argent soit distribué à la fois à la Russie et à l'Ukraine.

Des sources du ministère des Affaires étrangères ont confirmé cette information, sans toutefois garantir que l'argent sera débloqué avant les vacances d'été du gouvernement, le mois prochain, a déclaré la semaine dernière le ministre des Affaires étrangères James Cleverly. Les ministres reprendront leurs fonctions en septembre.

« Nous voulons nous assurer que l'argent parvienne à ses destinataires », a déclaré Cleverly. « Je veux être absolument certain que cela se produise. »

« Nous espérions que l'argent soit transféré l'été dernier, puis nous espérions un développement en janvier », a déclaré une source proche du fonds.

« Il est possible que l’argent commence à affluer en Ukraine avant le retour des conditions hivernales rigoureuses plus tard cette année, mais il n’y a actuellement aucune garantie que cela se produise », a déclaré la source.

Vente de Chelsea

Abramovitch a été contraint de vendre Chelsea l'année dernière, conscient des sanctions qui l'attendaient. Le milliardaire américain Todd Boehly a déboursé 2,5 milliards de livres sterling pour le club, laissant 2,3 milliards de livres sterling après déduction des frais. Au moment de la vente, le service de presse d'Abramovitch a déclaré qu'il « souhaitait que les bénéfices soient reversés à des œuvres caritatives pour soutenir les victimes des deux camps du conflit ».

Il reste 2,3 milliards de livres sterling sur un compte bancaire britannique gelé appartenant à Fordstam, une société contrôlée par Abramovich, et le ministère des Affaires étrangères n'a pas encore autorisé le transfert.

PV