Un mari tue sa femme à cause d'un conflit au sujet de leurs relations sexuelles
(Baonghean.vn) - Voulant renouer leur relation après une période conflictuelle, Nghia s'est rendu dans la chambre privée de sa femme pour discuter. Cependant, après avoir échangé quelques mots, Nghia a pris un couteau et a tailladé sa femme à plusieurs reprises, provoquant sa mort.
Le tribunal populaire provincial de Nghe An vient d'ouvrir le procès pénal de Vo Van Nghia (58 ans), résidant dans la commune de Hung Loc, ville de Vinh, pour meurtre. La victime est l'épouse de l'accusé, Mme Nguyen Thi L. (née en 1969).
L'acte d'accusation montre qu'au début du mois de décembre 2022 (calendrier lunaire), en raison d'un conflit, Nghia et sa femme n'ont pas dormi ensemble mais ont dormi dans des chambres séparées.
Tard dans la nuit du 13 mars 2023, après être rentré de l'exercice, Nghia a vu sa femme allongée seule dans la pièce, alors il est entré et a dit : « Oublions tout et vivons pour rendre nos enfants et petits-enfants heureux. »

En réponse, Mme L. dit : « Il n'y a plus rien entre toi et moi, va dans ta chambre et dors. » À ce moment-là, Nghia dit à sa femme : « Si tu ne couches pas avec ton mari, avec qui coucheras-tu ? » Mme L. répondit qu'elle avait couché avec un animal, ce qui mit Nghia en colère. Il le menaça alors : « Alors je te montrerai. » Après que sa femme eut dit : « Fais ce que tu veux », Nghia retourna dans sa chambre.
Bien qu'il soit retourné dans sa chambre pour se recoucher, Nghia était très en colère en repensant aux paroles de sa femme. Le mari est allé chercher un couteau et a attaqué sa propre femme. Soudain poignardée, Mme L. s'est relevée et a appelé à l'aide. Bien qu'elle ait été transportée aux urgences, la victime est décédée des suites de treize coups de couteau qui lui ont perforé les poumons et sectionné les côtes…
Lors du procès, l'accusé a reconnu les faits reprochés dans l'acte d'accusation. Nghia a exprimé ses remords pour le meurtre de sa femme et a présenté ses excuses à ses enfants et à sa famille, en particulier à ses frères et sœurs maternels. L'accusé a demandé au tribunal d'envisager une réduction de peine afin de pouvoir retrouver rapidement ses enfants et petits-enfants.
Le panel de juges a déterminé que le comportement criminel du défendeur était un cas particulièrement grave, violant directement le droit à la vie d'un être humain et devait donc être sévèrement puni.
Toutefois, il est également nécessaire de prendre en compte certaines circonstances atténuantes en faveur de l'accusé, telles que ses aveux sincères, son repentir, les contributions de sa famille à la révolution et la demande de la famille de la victime d'une peine plus légère. Au vu de l'ensemble du dossier, le tribunal a condamné Vo Van Nghia à 19 ans de prison.