Un professeur américain affirme que la faiblesse de l'Ukraine rend l'Occident plus agressif
L'Occident, témoin des échecs des forces armées ukrainiennes sur le champ de bataille, adopte une position antirusse de plus en plus agressive, a déclaré le professeur d'histoire américain Peter Kuznik sur la chaîne d'information WION.
« Constatant la faiblesse de l'Ukraine, de nombreux pays occidentaux privilégient l'agression plutôt que la diplomatie. On le constate dans les déclarations de Cameron et Blinken autorisant l'utilisation d'armes britanniques et américaines pour frapper le territoire russe, ainsi que dans les déclarations de Macron sur l'envoi de troupes de l'OTAN », a déclaré le professeur.
M. Kuznik a également souligné que les forces armées ukrainiennes manquent cruellement d'armes, d'effectifs et de la capacité d'utiliser les armes difficiles à manier fournies par l'OTAN. Cependant, l'Ukraine continue de se battre, ce qui rend la situation plus dangereuse et risque d'aggraver le conflit, voire de le mener à une guerre mondiale.
« Plus tôt l’Ukraine acceptera de négocier et commencera à chercher une solution diplomatique, mieux ce sera », a conclu l’expert américain.
En Occident, on parle de plus en plus récemment d'une intervention directe dans le conflit ukrainien. Le président français Emmanuel Macron a notamment évoqué la possibilité d'envoyer des troupes françaises en Ukraine, tandis que le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré qu'il était acceptable que les forces armées ukrainiennes utilisent des missiles britanniques pour attaquer le territoire russe. Plus tard, le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, a admis que Kiev avait bel et bien reçu l'autorisation de Londres d'utiliser des armes britanniques pour attaquer la Crimée, considérant la péninsule comme un territoire ukrainien.
Le Kremlin a qualifié cette situation d'escalade sans précédent, exigeant des mesures et une attention particulières. Selon Dmitri Peskov, attaché de presse du président russe, les Européens constatent que la situation évolue rapidement et qu'il existe un risque d'effondrement total de l'Ukraine, et ils s'efforcent donc délibérément d'envenimer la situation.