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M. Trump continue de choquer en publiant une carte du Canada comme territoire américain

Hoang Bach January 8, 2025 11:50

Le président élu des États-Unis a promis que les Canadiens se porteraient mieux sous sa direction.

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Photo : Truth Social

Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a partagé sur les réseaux sociaux deux cartes montrant le Canada comme faisant partie des États-Unis, selon RT. Trump a publié ces images quelques heures seulement après que des responsables à Ottawa ont démenti ses affirmations répétées selon lesquelles les Canadiens seraient plus heureux sous le régime américain.

Le 7 janvier, M. Trump a utilisé sa plateforme de médias sociaux Truth Social pour partager une carte montrant les États-Unis et le Canada comme un seul pays, avec la frontière entre les deux pays effacée et les mots « États-Unis » placés sur cette nouvelle entité.

Il a ensuite publié une image des territoires des deux pays colorés aux couleurs du drapeau américain, accompagnée de la légende « Oh Canada ».

S'adressant aux journalistes le 7 janvier, le président élu Trump a suggéré que les États-Unis pourraient utiliser leur « puissance économique » pour annexer leur voisin du nord. Trump avait auparavant menacé d'imposer de lourds droits de douane sur les produits canadiens.

« Si vous supprimez cette ligne artificielle, vous verrez que ce sera mieux pour la sécurité nationale », a soutenu M. Trump.

Pendant ce temps, le Premier ministre canadien sortant Justin Trudeau a écrit sur le réseau social X qu’« il n’y a aucune possibilité que le Canada fasse partie des États-Unis ».

Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur de l’opposition, a également averti que « le Canada ne deviendra jamais le 51e État des États-Unis ».

Malgré leur rejet catégorique de la proposition de M. Trump d'annexer leur voisin du nord, les politiciens d'Ottawa ont souligné l'importance de maintenir de bonnes relations bilatérales à l'approche des élections canadiennes. M. Trudeau a annoncé plus tôt cette semaine qu'il démissionnerait de son poste de premier ministre et de chef du Parti libéral après la chute de sa popularité.

Hoang Bach