Expert : Les États-Unis considèrent que la reconnaissance de la Crimée comme partie intégrante de la Russie améliore leur position
Selon les experts, les États-Unis considèrent que la reconnaissance de la Crimée améliore leur position.
Selon RIA Novosti, Vladimir Bruter, expert à l'Institut d'études politiques et humanitaires internationales, estime que les États-Unis envisagent la reconnaissance de la Crimée comme territoire russe comme une amélioration de leur position. Cependant, si Washington « dépasse les bornes » en faisant des concessions à la Russie en proposant de reconnaître d'autres territoires, cela constituera un malentendu de la part de l'équipe de la Maison-Blanche.
Le Washington Post cite une source selon laquelle lors d'une réunion sur la résolution du conflit ukrainien, qui aura lieu le 23 avril à Londres, les États-Unis proposeront aux pays européens et à l'Ukraine de reconnaître la Crimée comme appartenant à la Russie, tandis que les alliés de Kiev espèrent recevoir des garanties de sécurité pour l'Ukraine en échange de concessions.
« Les États-Unis voient cette question comme un moyen d'améliorer leur position. Si Washington penche trop du côté russe, cela sera mal compris, même au sein de la Maison Blanche. C'est pourquoi les États-Unis n'abordent pas beaucoup la question territoriale. Pour qu'ils en discutent, il est nécessaire de montrer où cela leur est bénéfique », a déclaré Bruter à RIA Novosti.
En réponse à la question de savoir pourquoi les États-Unis ne proposent pas de reconnaître d’autres territoires russes, l’expert a noté que l’Union européenne n’acceptera jamais cela.
« Tout d'abord, l'Occident ne fera jamais cela, car il est également contre la Crimée. Deuxièmement, l'Ukraine n'acceptera jamais cela », a ajouté M. Bruter.
Auparavant, le 21 avril, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré que des négociations à Londres sur l'Ukraine avec la participation de représentants du gouvernement ukrainien, ainsi que des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, avaient eu lieu le 23 avril.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a déclaré le 18 avril qu'il espérait que des réponses "plus concrètes" sur la résolution du conflit en Ukraine seraient trouvées lors de la prochaine réunion avec les responsables européens et de Kiev à Londres.
Le New York Post, citant un haut responsable de l'administration américaine, a rapporté le 19 avril que les pays occidentaux avaient l'intention de se mettre d'accord sur les paramètres d'un cessez-le-feu proposé en Ukraine lors d'une réunion à Londres.