Le G7 menace de punir sévèrement la Russie en cas d'absence de cessez-le-feu
Selon la déclaration des ministres des Finances et des dirigeants des banques centrales du G7, les actifs souverains russes sous la juridiction des pays resteront en place jusqu'à ce que « la Russie compense les dommages causés à l'Ukraine ».

Selon TASS, le 22 mai, le groupe G7 a menacé de durcir les sanctions contre la Russie si Moscou n'accepte pas un cessez-le-feu en Ukraine.
« Nous saluons les efforts en cours pour parvenir à un cessez-le-feu. Si un tel cessez-le-feu n'est pas conclu, nous continuerons d'envisager toutes les options possibles, y compris celles visant à maximiser la pression, comme un nouveau durcissement des sanctions contre la Russie », peut-on lire dans une déclaration des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G7 consacrée à l'Ukraine, adoptée à l'issue de leur réunion au Canada.
La déclaration du G7 a confirmé que, conformément à leur système juridique, les biens souverains russes sous leur juridiction resteront en place jusqu'à ce que la Russie compense les dommages causés à l'Ukraine.
« La déclaration affirme un « soutien ferme » à l’Ukraine dans la défense de son « intégrité territoriale et de son droit à exister » ainsi que de sa « liberté, de sa souveraineté et de son indépendance », a déclaré le G7.
En outre, le G7 a promis de contribuer à renforcer la confiance des investisseurs étrangers en Ukraine, de mobiliser le secteur privé pour mener à bien les travaux de redressement et de relancer les activités du secteur des assurances étrangères. Il convient de noter que la prochaine conférence occidentale sur la reconstruction de l'Ukraine se tiendra les 10 et 11 juillet à Rome.
Dans le même temps, le Groupe des Sept a promis de prendre des mesures avec l'Ukraine pour empêcher les « États et structures » qui, selon eux, financent ou fournissent des participants à l'opération militaire spéciale russe de participer aux travaux de reconstruction.
S'exprimant à Banff, en Alberta, où se tient la réunion actuelle du G7 du 20 au 22 mai, le ministre canadien des Finances, François-Philippe Champagne, a confirmé l'intention du groupe de durcir les sanctions contre la Russie « si nécessaire ». Il n'a pas fourni de détails. M. Champagne a ajouté que le G7 entendait accroître la participation du secteur privé à la reconstruction future de l'Ukraine.