À partir du 1er juin 2025, un nouvel ensemble de 600 questions d'examen théorique sera appliqué à l'examen du permis de conduire.
À partir du 1er juin, la nouvelle série de questions théoriques de l'examen du permis de conduire routier sera officiellement appliquée à l'échelle nationale.
Le Département de la police routière (C08, ministère de la Sécurité publique) a annoncé qu'à compter du 1er juin, l'ensemble du pays mettra officiellement en place une nouvelle série de questions théoriques pour l'examen du permis de conduire routier (GPLX). Il s'agit d'une transition importante dans la gestion de la formation, des examens et de la délivrance des permis de conduire, du ministère des Transports (aujourd'hui ministère de la Construction) au ministère de la Sécurité publique.

Non seulement l'unité responsable a changé, mais le nouvel ensemble d'examens a également été considérablement amélioré, tant au niveau du contenu que de la structure, dans le but d'améliorer la qualité et l'application pratique des candidats après l'obtention du certificat.

Le nouveau questionnaire comprend 600 questions, réparties en catégories, garantissant une couverture complète des connaissances nécessaires aux conducteurs. Outre des sujets familiers tels que le code de la route, la signalisation et les techniques de conduite, le nouveau test ajoute de nombreuses questions simulant des situations réelles ainsi que des compétences pour gérer les situations dangereuses.
Ceci est considéré comme un point fort notable pour éliminer la mémorisation mécanique, obligeant les candidats à comprendre la nature et à savoir comment appliquer les connaissances dans la pratique.

La nouvelle série de questions comporte notamment des questions « points d'échec » axées sur les infractions graves telles que le non-respect des feux rouges, la conduite sous l'influence de l'alcool, la conduite à contresens ou le non-respect des consignes de la police routière. Toute réponse incorrecte à l'une de ces questions entraîne l'échec du candidat, quel que soit le nombre total de bonnes réponses. Ce mécanisme de blocage des points d'échec permet de garantir que les étudiants ne négligent aucun point du test.
La structure de l'examen est également clairement différenciée selon chaque catégorie de permis de conduire :
Niveau A1, A2, B1 automatique : 25 questions, il faut répondre correctement à au moins 21 questions et ne pas donner de mauvaises réponses.
B1 et B2 : 35 questions, minimum 32 questions correctes et aucune mauvaise question.
Niveaux C, D, E, F : 40 questions, nécessitant au moins 37 bonnes réponses et absolument aucune mauvaise réponse.
La durée du test reste comprise entre 15 et 20 minutes, selon la catégorie du test.
Le représentant du Département de la police routière a souligné : « Avec la nouvelle série de questions, les candidats sont contraints de revoir complètement leurs méthodes d’apprentissage traditionnelles. Apprendre des astuces, mémoriser ou simplement réviser superficiellement la théorie ne sera plus efficace et peut facilement conduire à l’échec, notamment face à des questions sans réponse ou à des situations concrètes difficiles si les connaissances ne sont pas bien assimilées. »

Le Département recommande également aux candidats de suivre une formation approfondie, en se concentrant sur les compétences de gestion des situations et une compréhension approfondie du code de la route. Par exemple, lors de la révision des questions sur le non-respect des feux rouges ou la conduite sous l'influence de l'alcool, au lieu de se contenter de mémoriser les réponses, les candidats doivent comprendre clairement les amendes, les risques d'accident et les conséquences juridiques qui en découlent, créant ainsi une base de connaissances solide, au service de la sécurité routière après l'obtention du permis.