La transformation des terres incultes bordant la rivière Lam en une forêt de bambous coûte des centaines de millions de dongs chaque saison, assurant ainsi la protection des terres et du village.
Thanh Phuc•July 19, 2025 09:59
Dans la plaine alluviale désolée, constamment inondée, M. Cao Thai Thang, de la commune de Dai Dong (anciennement Thanh Chuong), a redonné vie aux terres bordant la rivière Lam grâce à une bambouseraie de plus de 5 hectares. Cette culture lui rapporte non seulement des centaines de millions de dongs chaque saison, mais elle contribue également à la préservation des sols, à la lutte contre l'érosion, à la protection des digues et assure une production durable aux habitants de la plaine.
Extrait : Thanh PhucSur des terres alluviales autrefois couvertes de carex et de roseaux, M. Cao Thai Thang (né en 1956) a créé une fraîche forêt de bambous verdoyante qui s'étend sur plus de 5 hectares le long de la rivière Lam. Photo : Thanh PhucInstallé sur ces terres alluviales depuis les années 1990, M. Thang a été le premier dans la région à oser introduire des pousses de bambou sucré à haut rendement en remplacement des acacias. Photo : Thanh Phuc Les pousses de bambou charnues et sucrées qui poussent dans le sol alluvial fertile sont le fruit des dépôts alluviaux et des soins attentifs du cultivateur. Photo : Thanh PhucDes buttes de culture de pousses de bambou sont aménagées pour prévenir les inondations. Cette méthode ingénieuse permet aux racines des pousses de bambou de ne pas être endommagées et de continuer à bien se développer. Photo : Thanh PhucLes robustes pousses de bambou qui émergent des sols alluviaux sont considérées comme de l'« or brun ». Photo : Thanh PhucLors de la récolte, les ouvriers doivent utiliser une pelle pour creuser profondément et extraire la racine entière ; c’est le secret pour éviter que les pousses de bambou ne soient amères et pour les conserver plus longtemps. Photo : Thanh PhucCultivées sur un sol sableux et humide en bordure de rivière, les pousses de bambou y sont particulièrement grandes, tendres et sucrées que celles cultivées en montagne. Photo : Thanh PhucLes jours de forte affluence, lorsque les commandes atteignent des centaines de tonnes de pousses de bambou par jour, M. Thang doit embaucher davantage de travailleurs pour répondre à la demande. Photo : Thanh Phuc Les pousses de bambou, vigoureuses et vigoureuses, seront conservées comme semences pour la prochaine récolte, contribuant ainsi à maintenir et à accroître la productivité de manière durable. Photo : Thanh PhucAprès la saison des récoltes, M. Thang taille préventivement les vieux bambous, à la fois pour les vendre comme matière première et pour faire de la place aux jeunes plants. Photo : Thanh PhucLes commerçants viennent dans les champs pour acheter les pousses de bambou au prix de 13 000 à 20 000 VND/kg (avec la coque) ; si la coque est retirée, le prix est encore plus élevé. À chaque saison des pousses de bambou, en plus de vendre les pousses destinées à la vente, il fournit également environ 3 000 jeunes plants au marché. Le revenu total que la famille de M. Thang tire de sa bambouseraie s’élève à environ 500 millions de VND par an. Photo : Thanh PhucM. Thang consacre chaque jour tout son temps à sa bambouseraie, qui est devenue non seulement son gagne-pain, mais aussi un « patrimoine vert » qu’il dédie à sa région natale. Photo : Thanh Phuc