Le président américain lance un « dernier avertissement » au Hamas concernant l'accord sur les otages
Le président américain Donald Trump a déclaré le 7 septembre qu'il lançait un « dernier avertissement » au Hamas, affirmant que le mouvement islamiste palestinien devait accepter un accord pour libérer les otages à Gaza.
Sur le réseau social TruthSocial, M. Trump a déclaré : « Tout le monde veut le retour des otages. Tout le monde veut la fin de cette guerre ! Les Israéliens ont accepté mes conditions. Il est temps que le Hamas les accepte aussi. J'ai prévenu le Hamas des conséquences s'il n'acceptait pas. Ceci est mon dernier avertissement, il n'y en aura plus. »
Dans un communiqué publié peu après, le Hamas a déclaré qu'il était prêt à « s'asseoir immédiatement à la table des négociations » après avoir reçu ce qu'il a décrit comme « quelques idées de la part des États-Unis pour parvenir à un accord de cessez-le-feu ».
L'agence de presse américaine Axios a rapporté le même jour que l'envoyé spécial de la Maison Blanche, Steve Witkoff, avait adressé la semaine dernière au Hamas une nouvelle proposition de cessez-le-feu et d'accord sur la prise d'otages à Gaza. La Maison Blanche n'a publié aucun détail.
Début mars, M. Trump a lancé un ultimatum similaire au Hamas, exigeant la libération immédiate de tous les otages restants et des corps de ceux déjà morts, affirmant que sinon, « ce serait fini ».
Les déclarations du président américain et du Hamas interviennent alors que l'armée israélienne a frappé un immeuble d'appartements dans la ville de Gaza - le troisième bâtiment résidentiel touché en trois jours - après que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé que l'armée « intensifiait » son assaut sur le centre urbain vital, affirmant qu'environ 100 000 résidents avaient fui la zone.
Le témoin Mohammed Al-Nazli a déclaré à l'AFP que l'attaque contre les tours Al-Roya avait « ressemblé à un tremblement de terre ». L'armée de l'air a rasé deux autres immeubles résidentiels sous le même prétexte que le Hamas les utilisait comme postes d'observation.
L’escalade a suscité des inquiétudes quant à une nouvelle détérioration des conditions humanitaires déjà désastreuses pour les Palestiniens vivant dans la région.
Le 6 septembre, de nombreux Israéliens sont descendus dans la rue pour demander au gouvernement de revenir sur sa décision d’occuper la ville de Gaza, inquiets du sort des otages qui y seraient détenus.