Nghe An met en œuvre des solutions pour réduire les infractions routières chez les enfants d'âge scolaire.
Depuis le 24 octobre, la police de la circulation a lancé une campagne intensive pour inspecter, sensibiliser et sanctionner strictement les infractions, renforcer la discipline routière aux abords des écoles et créer un environnement de déplacement sûr pour les élèves.
Renforcer les contrôles aux entrées des écoles
Récemment, des relevés effectués dans de nombreux établissements scolaires de la province ont montré que les infractions au code de la route commises par des élèves sont fréquentes. Non-port du casque, conduite de motos par des mineurs, excès de vitesse, conduite en file indienne… sont autant d’infractions courantes aux heures de classe. Face à cette situation, depuis le 24 octobre, la police de la circulation de la police provinciale a intensifié ses contrôles, ses interventions et ses actions de sensibilisation dans les écoles.

Le matin du 4 novembre, l'équipe 8 de la brigade routière n° 5, en collaboration avec la police de la commune de Xuan Lam et le lycée Nguyen Sy Sach, a mené une enquête auprès des élèves afin de vérifier leur respect du code de la route aux abords de l'établissement. L'important volume de circulation à la sortie des classes facilite en effet le repérage des infractions par les autorités.
Le capitaine Vo Duc Hoang, de l'équipe de police routière n° 5, a déclaré que les inspections sur le terrain permettent une évaluation précise de la situation et la détection rapide des comportements dangereux. « La plupart des infractions sont dues à la subjectivité ou au désir de se mettre en valeur auprès de ses amis. La sensibilisation est essentielle », a-t-il ajouté.
Outre les inspections, les autorités ont également organisé des séances d'information et de sensibilisation, et fait signer des engagements entre élèves, parents et établissements scolaires. Ces engagements portaient sur les erreurs fréquentes : interdiction de conduire des motos, scooters et trottinettes électriques lorsqu'on est mineur ; interdiction pour les parents de confier un véhicule à leurs enfants sans permis de conduire ; interdiction pour les élèves de zigzaguer, de griller les feux rouges, d'inciter aux courses illégales et obligation de porter un casque homologué. Les habitants des environs des écoles sont également invités à ne pas mettre de véhicules à disposition des élèves non titulaires d'un permis.

Parallèlement à ses actions de sensibilisation, la police routière de la province a renforcé ses patrouilles et ses contrôles sur les axes principaux fréquentés par les élèves. Dans la vieille ville de Vinh, l'équipe n° 4 de la police routière a déployé des groupes de travail aux points névralgiques pendant les heures de classe. Le 12 novembre, vers 11 heures, rue Nguyen Du – où se situent de nombreux établissements scolaires, comme le lycée d'excellence de l'université de Vinh, le collège Trung Do et le collège Ben Thuy – la patrouille a constaté quatre infractions commises par des élèves en un peu plus d'une heure. Les principales infractions relevées étaient le non-port du casque, le franchissement des feux rouges et, dans certains cas, la conduite de motos par des mineurs.
T.D.K., élève de première, a expliqué que, son ami l'emmenant souvent en voiture à l'école et étant absent à l'improviste, il avait emprunté la voiture de sa mère. Après avoir été réprimandé, il a reconnu sa faute et s'est engagé à respecter le règlement. Selon un agent de police en service, la plupart des élèves admettent leurs erreurs lorsqu'on les leur rappelle, mais sans la surveillance de leur famille et de leur établissement scolaire, le risque de récidive reste très élevé. « Les parents doivent montrer l'exemple et exercer une surveillance étroite. À cet âge, les enfants sont très influencés par leurs amis et ont tendance à prendre des décisions impulsives », a déclaré l'agent.
Du 24 octobre au 14 novembre 2025, la police de la circulation de la province a détecté et enregistré 4 310 cas d'étudiants violant les règles de sécurité routière, a infligé des amendes de plus de 1,4 milliard de VND et a temporairement immobilisé 131 motos et 764 autres véhicules.
Les infractions comprennent : concentration d'alcool (8 cas), excès de vitesse (58), transport de trop de personnes (2), remise du véhicule à une personne non qualifiée (17), conduite sans âge (155), non-respect des feux de circulation (6), non-respect des ordres de l'inspecteur (1), non-port du casque (565), absence de permis de conduire (4) et 3 711 autres infractions.
Synchronisez les solutions, resserrez les liens à la racine
Évaluant la situation des infractions routières commises par les étudiants, le lieutenant-colonel Hoang Manh Hung, chef adjoint du département de la police de la circulation de la province de Nghệ An, a déclaré que ce problème persistait depuis de nombreuses années et nécessitait une solution systématique pour le réduire durablement. Conformément aux directives du Département C08 et à la directive 31/CT-TTg du Premier ministre relatives au renforcement de la sécurité routière des étudiants, la police provinciale a publié le plan 887/KH-CAT-PC08. Le département de la police de la circulation a poursuivi la mise en œuvre de ce plan avec le plan 3948/KH-PC08, en instaurant un dispositif spécifique de lutte contre les infractions routières commises par les étudiants.

Le projet se déroule en deux phases. La première (du 24 octobre au 14 novembre) est axée sur l'enquête et la compréhension des infractions, la mise en place d'une campagne de sensibilisation et la signature d'un engagement tripartite, le renforcement des patrouilles et la répression des infractions graves. « La signature de cet engagement n'est pas une simple formalité, mais constitue le fondement d'une responsabilité partagée entre l'école et la famille, gage d'une gestion efficace à long terme », a souligné le lieutenant-colonel Hoang Manh Hung.
Dans le cadre de la phase 2, le service de police routière maintiendra une présence policière accrue aux points noirs, tout en organisant davantage d'activités extrascolaires, de séminaires et de forums d'échange entre la police routière et les élèves afin de leur transmettre les connaissances et les compétences nécessaires à la sécurité routière. Par ailleurs, le service de police routière étudie l'utilisation des technologies pour la gestion des infractions scolaires : la création d'une base de données reliée aux établissements scolaires permettra d'informer rapidement chaque élève de ses infractions, améliorant ainsi l'efficacité de la coordination.
En outre, la police recommandera de compléter et d'améliorer l'infrastructure routière aux abords des écoles : installation de panneaux de signalisation, de ralentisseurs et adaptation de la circulation aux points à haut risque afin de limiter les accidents.

Les mesures prises simultanément se révèlent efficaces, mais leur pérennité exige une coordination continue entre la famille, l'école et la société. Des erreurs apparemment anodines, comme conduire une moto en étant mineur ou ne pas porter de casque, peuvent avoir de graves conséquences en cas de collision. Lorsque chaque élève sera sensibilisé, que chaque famille assumera davantage ses responsabilités et que l'école renforcera la gestion, la sécurité routière aux abords de l'établissement sera véritablement assurée.
Le lieutenant-colonel Hoang Manh Hung a affirmé : « Assurer la sécurité routière des élèves est la responsabilité de l’ensemble du système politique, au sein duquel la police de la route joue un rôle central, mais la coordination entre les familles et les écoles est un facteur déterminant. Nous continuerons à mettre en œuvre des mesures avec vigueur, mais la coopération des parents et des écoles est primordiale pour créer un environnement de circulation scolaire sûr, civilisé et durable. »