Examen et gestion des projets d'investissement non budgétaires à progression lente dans le Nghệ An : une tâche qui ne peut être retardée
Bien que le Comité populaire de la province de Nghệ An ait ordonné un examen des projets d'investissement non budgétaires à progression lente afin de trouver des solutions et d'orienter leur mise en œuvre, et ainsi éviter le gaspillage et promouvoir l'efficacité de l'utilisation des terres, force est de constater que, malgré une analyse approfondie, les résultats de cette mise en œuvre restent à ce jour très lents.
De nombreuses communes n'ont pas examiné ni fait de rapport.
Le 29 juin 2025, la veille de l'entrée en vigueur officielle du gouvernement local à deux niveaux, le Comité populaire de la province de Nghe An a publié le document n° 6201/UBND-CN « Sur la promotion de l'efficacité de l'utilisation des terres pour les projets d'investissement non budgétaires » à l'intention des départements, directions et secteurs provinciaux ; des Comités populaires des districts, villes et communes (Comités populaires de niveau communal après la mise en place du gouvernement local à deux niveaux).

Dans le texte ci-dessus,Comité populaire de la province de Nghe AnLes départements, directions, secteurs et localités ont été priés, en fonction de leurs fonctions et de leurs tâches, de se concentrer sur la mise en œuvre des éléments suivants (texte original) :
1. Renforcer de manière proactive les activités d'inspection et d'examen ; assurer la coordination entre les autorités locales, les départements et les services compétents en matière de suivi et de compte rendu de l'avancement des projets dans la province. Dès la mise en place officielle du gouvernement à deux niveaux, le Comité populaire communal devra immédiatement examiner les projets en cours (y compris ceux qui accusent du retard ou dont les terrains n'ont pas encore été mis en service), les classer (en fonction de l'attribution ou de la location des terrains) et en faire rapport sans délai au Comité populaire provincial, aux ministères de l'Agriculture et de l'Environnement, de la Construction et des Finances afin d'assurer un traitement rapide, sans interrompre le travail de suivi et de gestion.
Dans le même temps, les autorités locales doivent inspecter, contrôler et inciter régulièrement les investisseurs à mettre en œuvre les projets afin de garantir leur conformité avec les finalités d'utilisation des sols, les plans de construction détaillés approuvés et les permis de construire délivrés ; intégrer un logiciel permettant de suivre l'état d'avancement des projets d'investissement ; détecter rapidement les anomalies et prendre des mesures pour guider et inciter les investisseurs à mener à bien les projets conformément à la réglementation, en minimisant les modifications apportées aux plans de construction détaillés.
2. Examiner et mettre en œuvre résolument des mesures de récupération des terres et mettre fin aux projets d'investissement qui enfreignent les lois foncières; aux projets qui ont bénéficié de nombreuses prolongations mais qui n'ont pas encore été achevés.

3. Il convient de renforcer la responsabilité en matière d'avis, d'évaluation et de conseils sur l'approbation des politiques d'investissement relatives aux projets. Il est nécessaire d'examiner et d'évaluer attentivement la capacité des investisseurs et des secteurs d'investissement afin de garantir la faisabilité des projets et de promouvoir une utilisation efficace des terres.
4. Les ministères, les services et les autorités locales doivent régulièrement intensifier le dialogue, l'orientation et la résolution des difficultés et des problèmes rencontrés par les investisseurs dans le cadre de la mise en œuvre des projets ; les autorités locales accompagnent et soutiennent les investisseurs dans le déblaiement des sites et le transfert des droits d'utilisation des terres afin de mettre en œuvre des projets de développement socio-économique local conformément aux orientations de développement et à la réglementation en vigueur.
5. Examiner, conseiller, faire rapport et proposer régulièrement aux autorités compétentes des réglementations juridiques sur la gestion des projets à progression lente, en fonction de la réalité (en ce qui concerne les critères de détermination des projets à progression lente/projets qui n'utilisent pas de terres, il devrait exister des réglementations sur la récupération d'une partie du projet,...).
6. Demander au ministère des Finances de présider et de coordonner avec les organismes concernés l'examen, la synthèse et le rapport sur les projets inachevés et en retard; faire rapport au Comité populaire provincial avant le 25 juillet 2025.
Les instructions ci-dessus du Comité populaire provincial sont très détaillées et claires. Cependant, le 4 août 2025, le Comité populaire provincial a dû de nouveau publier le document n° 1773/UBND-CN.« Sur la promotion de l’efficacité de l’utilisation des terres pour les projets d’investissement non budgétaires »À envoyer aux départements, directions et secteurs provinciaux ; aux comités populaires des communes et des quartiers.

Dans le présent document, le Comité populaire provincial réitère le contenu de la dépêche officielle n° 6201/UBND-CN du 29 juin 2025 et ordonne simultanément :« Charger les départements, les directions, les comités populaires des communes, des quartiers et les unités concernées de poursuivre la mise en œuvre rapide et efficace des tâches qui leur sont assignées dans la circulaire officielle n° 6201/UBND-CN et les documents de directive du gouvernement central, du comité provincial du Parti et du comité populaire provincial afin d’éviter le gaspillage des terres et de promouvoir l’efficacité de leur utilisation pour les projets d’investissement ; charger le ministère des Finances de superviser, de coordonner activement et d’inciter les organismes concernés à examiner, à synthétiser et à faire rapport d’urgence sur les projets inachevés ou à progression lente ; faire rapport au comité populaire provincial avant le 12 août 2025. »
Le 5 août 2025, le ministère des Finances a adressé aux comités populaires des communes le document n° 4883/STC-TC&PTDN. Ce document faisait référence au document n° 1683/STC-TC&PTDN du 15 avril 2025 du ministère des Finances, demandant aux services, directions et collectivités locales d'examiner les projets présentant des signes de lenteur en dehors de la zone économique du Sud-Est et des parcs industriels. Il faisait également référence aux documents n° 2251/STC-TC&PTDN du 7 mai 2025 et n° 4009/STC-TC&PTDN du 4 juillet 2025 afin d'accélérer la mise en œuvre de cette directive. En conséquence, le ministère des Finances a demandé aux comités populaires des communes d'examiner d'urgence les directives du comité populaire provincial et de faire rapport sur leur mise en œuvre.
Il convient de mentionner que le document n° 4883/STC-TC&PTDN du ministère des Finances contient également une liste des communes n'ayant pas encore procédé à l'examen et au compte rendu des projets hors budget accusant un retard. Selon cette liste, 50 communes, concentrées dans les anciens districts (Hung Nguyen, Nam Dan, Nghi Loc, Dien Chau, Ky Son, Quy Chau, Quy Hop et Tan Ky), n'ont pas rempli leurs obligations envers le Comité populaire provincial.
Cette affaire ne peut être retardée.
Concernant les projets d'investissement non budgétaires retardés, le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a transmis, le 17 juin 2025, le rapport n° 4045/SNNMT-QLDD au Comité populaire provincial. Ce rapport indique que, de 2012 à décembre 2024, le Comité populaire provincial a mis en place 12 équipes d'inspection interdisciplinaires chargées d'examiner 965 projets. À l'issue de ces inspections, le Comité populaire provincial a annulé ou révoqué 165 projets ; les autres ont bénéficié d'une prolongation, ont été requalifiés ou ont fait l'objet d'un traitement différent.

Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a également signalé au Comité populaire provincial que la gestion des projets d'aménagement du territoire à progression lente se heurte encore à de nombreuses difficultés et complications d'ordre juridique, financier, social et administratif. Parmi ces difficultés figurent des obstacles liés aux procédures administratives (chevauchements, conflits entre les différents types de planification, difficultés de récupération et de défrichement des terres, etc.), à la réglementation relative à l'extension des procédures d'aménagement du territoire et aux capacités des investisseurs (financement, gestion, expérience).
Le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a mis en lumière une réalité :En résumé, les projets accusent des retards car les investisseurs ne disposent pas des ressources financières suffisantes pour les mener à bien dans les délais impartis, leurs compétences en gestion sont limitées et ils manquent d'expérience dans les procédures juridiques, ce qui engendre des retards. De plus, certains investisseurs, malgré des capacités limitées, cherchent à retarder les projets, occupent les terrains et attendent une hausse des prix pour céder le projet, ce qui entraîne un gaspillage des ressources foncières.
Pour remédier aux problèmes et aux lacunes constatés, le ministère de l'Agriculture et de l'Environnement a proposé des solutions au Comité populaire provincial afin d'en superviser la mise en œuvre. Ces solutions mettent l'accent sur le travail d'inspection et de contrôle. Le ministère souligne également l'importance, pour une mise en œuvre efficace de ces solutions, d'une coordination étroite entre les autorités locales, les services et les antennes locales en matière de suivi et de compte rendu de l'avancement des projets sur le terrain.
Par conséquent, il est proposé que, lorsque le gouvernement local à deux niveaux entrera en fonction, les comités populaires au niveau communal où se situent les projets d'investissement soient proactifs, examinent les projets dans la zone, les classent, les synthétisent rapidement et en rendent compte au comité populaire provincial, aux départements et branches spécialisés pour inspection, examen et traitement en temps opportun.
Parallèlement, les autorités locales doivent inspecter et superviser régulièrement les projets, et inciter les investisseurs à les mettre en œuvre conformément aux finalités d'utilisation des sols, à construire selon les plans de construction détaillés approuvés et les permis de construire délivrés ; détecter et traiter rapidement les infractions afin que les investisseurs puissent mener à bien leurs projets dans le respect de la réglementation…

Au fil du temps consacré au suivi, à la détection, à l'inspection et à la gestion des projets hors budget à progression lente, nous (PV) avons constaté l'importance cruciale du rôle des autorités locales. Lorsque ces dernières exercent un contrôle et une supervision efficaces, les investisseurs respectent scrupuleusement la réglementation et honorent leurs engagements d'investissement.
Par conséquent, lorsque le gouvernement de district disparaît, les gouvernements communaux et de quartier nouvellement établis doivent être conscients de leurs rôles et responsabilités en matière d'inspection, de supervision et d'incitation des investisseurs à mettre en œuvre le projet, conformément à l'avis du ministère de l'Agriculture et de l'Environnement dans le rapport n° 4045/SNNMT-QLDD. Il est primordial d'appliquer rigoureusement les directives du Comité populaire provincial, énoncées dans les documents n° 6201/UBND-CN et n° 1773/UBND-CN du 4 août 2025.


