Le gouvernement du Premier ministre slovène Jansa s'est effondré.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre slovène Janez Jansa s'est effondré après avoir échoué à survivre à un vote de défiance le 27 février. La tâche de former un nouveau gouvernement a été confiée à l'experte financière Alenka Bratusek, la première femme à être nommée Premier ministre de la république.
Le gouvernement de centre-droit du Premier ministre slovène Janez Jansa s'est effondré après avoir échoué à survivre à un vote de défiance le 27 février. La tâche de former un nouveau gouvernement a été confiée à l'experte financière Alenka Bratusek, la première femme à être nommée Premier ministre de la république.
M. Jansa est devenu Premier ministre de Slovénie en février 2012 après que son prédécesseur Borut Pahor a perdu un vote de défiance, forçant la Slovénie à organiser des élections générales anticipées en décembre 2011.
Mme Alenka Bratusek. (Source : AFP)
Au cours de son mandat d’un an, M. Jansa a mis en œuvre de nombreuses réformes structurelles et politiques d’austérité, essentielles pour ramener l’économie nationale à la croissance.
Cependant, en janvier dernier, la Commission nationale anti-corruption a confirmé que M. Jansa avait régulièrement violé la loi anti-corruption et dissimulé un revenu de plus de 200 000 euros (266 000 dollars).
Cette conclusion a conduit au retrait de trois partis de la coalition au pouvoir (composée de cinq partis) et au fait que le gouvernement est devenu minoritaire avec seulement un tiers des sièges à l’Assemblée nationale ; en même temps, elle a déclenché une vague de protestations à travers le pays parmi la population qui en avait assez des mesures d’austérité et de la corruption.
Lors d’un récent vote, 55 législateurs sur les 90 membres du parlement ont accepté de dissoudre le cabinet dirigé par M. Jansa.
Les sondages réalisés en début de semaine ont également montré que seulement 22 % des personnes interrogées soutenaient M. Jansa, tandis que 77 % s'y opposaient. La chute du gouvernement Jansa était donc prévisible.
Mme Bratusek, 42 ans, est membre du plus grand parti d'opposition, Slovenia Active, et a été élue au parlement l'année dernière après près de 10 ans en tant que conseillère locale.
Dans son programme présenté à l'Assemblée nationale, Mme Bratusek s'est engagée à stimuler l'économie et à stabiliser le secteur financier. Elle disposera de deux semaines pour former un nouveau cabinet et le soumettre à l'Assemblée nationale pour approbation, prévue d'ici fin mars. En cas d'échec, Mme Bratusek pourrait être contrainte de convoquer des élections générales anticipées.
La Slovénie a rejoint l'Union européenne (UE) en 2004 et la zone euro en 2007. Le petit pays était autrefois considéré comme un « nouveau membre modèle de l'UE et de la zone euro » avec un taux de croissance économique d'environ 5 %.
La crise financière mondiale a durement frappé l'économie slovène, dépendante des exportations, provoquant un doublement de la dette publique entre 2007 et 2011, laissant au nouveau gouvernement l'héritage d'un système bancaire chargé de créances douteuses et ayant probablement besoin d'une aide financière extérieure.
Selon (TTXVN) - DT
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